Lors d'un entretien avec une jeune fille élève au collège, j'ai observé les pratiques de l'assistance sociale (AS) sur le plan de l'articulation avec le secret professionnel et le droit de réserve des fonctionnaires du collège. Une élève s'est confiée et dans ce qu'elle a dit, l'AS n'a pas tout transmis à la CPE. En effet, l'élève a confié son angoisse au sujet de la relation avec sa famille et des violences qui avaient lieu ou pourraient avoir lieu. Puis, l'AS relate à la CPE les faits utiles pour comprendre la situation. Ensuite, la CPE ayant connaissance de cette situation pourra mener à bien son entretien. Cependant, l'AS n'entre pas dans les détails de la vie sociale de la jeune avec la CPE. Par exemple, les revenus de la famille, les autres difficultés rencontrées par d'autres membres de la famille, ne sont pas nécessaires pour la CPE. Cet acte professionnel a suscité chez moi des interrogations au sujet du secret professionnel auquel l'AS est tenue et le rapport qu'elle entretient au niveau des informations et de leur transmission avec des fonctionnaires de la vie scolaire.
Comment agir en tant qu'AS scolaire au niveau de la transmission des informations avec des acteurs de la vie scolaire ? Comment gérer le secret partagé avec des professionnels non travailleurs sociaux ?
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