Retranscription d'une interview, analyse d'un entretien, méthodologie, formation d'assistante de service social, entretien enregistré, contrat de communication, reformulation synthèse, maltraitance des personnes âgées
Dans le cadre de ma formation d'assistante de service social, je dois réaliser un entretien non directif d'une durée de 10 à 15 minutes avec une personne de mon choix qui n'est pas trop proche de moi. Cet entretien est enregistré. Mon interlocuteur et moi avons choisi un thème et ensuite par le biais des techniques travaillées en cours, l'écouter, faciliter son expression et lui permettre d'approfondir ce qu'il dit. Lors de cet entretien, je devais veiller à faire un contrat de communication, une consigne initiale, des relances de type reformulation et à clore l'entretien avec une phrase de reformulation synthèse.
[...] C'était quand même mieux, il avait une chambre, la télé, etc., mais il ne pouvait quand même pas se lever. Il ne pouvait rien faire tout seul. Niveau soin, ce n'était pas top non plus. Professionnel : Selon vous, comment la situation aurait-elle pu être évitée à l'hôpital ? Interviewé : Comme il perdait la tête, le fait qu'il y ait plus de personnel n'aurait rien changé, après niveau soins et surveillance ce n'était pas ça. Ma tante lui faisait des toilettes tous les jours quand elle y allait parce qu'il avait les mains pleines de caca et on ne pouvait pas le laisser comme ça. [...]
[...] Analyse de l'entretien réalisé Au début de l'entretien, j'ai établi avec la personne un contrat de communication. Ce contrat m'a permis de me présenter et de préciser dans quel cadre j'interviens. J'ai garanti à la personne le secret professionnel. Ensuite j'ai énoncé la consigne c'est-à-dire le thème que nous avons convenu d'aborder ensemble « la maltraitance des personnes âgées en institution » et la durée de cet entretien ce qui permet de fixer une limite et un cadre autant pour l'interviewé que pour moi. [...]
[...] Elle avait peur qu'il tombe, du coup on a installé une barrière ça le perturbait donc il voulait l'a démonté, mais il se faisait mal. Je pense que ma grand-mère serait morte avant lui d'épuisement De toujours courir après mon grand- père, faire attention, pas sortir Professionnel : Votre grand-mère était aidante si je comprends bien. Pourquoi dites-vous qu'elle serait « morte avant lui » ? Interviewé : C'est épuisant, malheureusement dans certains cas les aidants partent en premier parce que c'est une charge de travail considérable surtout que ma grand-mère ne voulait pas d'aide. Professionnel : D'accord. [...]
[...] Professionnel : Donc si j'ai bien compris ce n'est pas de la faute des professionnels de la structure ? Interviewé : Non, quand on voit qu'on leur demande de faire en 5 minutes une toilette vu le nombre de personnes c'est pas possible, après c'est indépendant de leur volonté. Elles ne sont pas forcément bien dans ce qu'elles font, c'est pour ça qu'il y a des mouvements de grève, mais après elles subissent aussi. Professionnel : Oui, effectivement ce n'est pas simple pour elles. [...]
[...] Interviewé : Après on n'habite pas loin, à une heure de route, bon ça fait quand même des trajets. J'allais minimum les voir une fois par moi, je ne pouvais pas faire plus c'était compliqué. Et mon père y allait toutes les semaines. Professionnel : D'accord, d'après ce que vous me dites, votre famille était assez présente malgré la distance. Interviewé : Oui Professionnel : Il a été accompagné jusqu'au bout Interviewé : Oui (tristesse) Professionnel : Donc, pendant cet entretien, vous m'avez parlé de votre vécu concernant votre grand-père avant qu'il soit en institution, mais également après. [...]
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