Malnutrition, lutte contre la malnutrition, Madagascar, écoles, jardin potager, ORN Office Régional de la Nutrition, ONN Office National de la Nutrition, anémie nutritionnelle, nutrition, carence en iode, carence en vitamine A, carence en fer, carence, pauvreté, appauvrissement, continent africain, JNN Journée Nationale de la Nutrition, éducation, santé, social, apport nutritionnel, plan d'action
Dans le cadre du stage de fin de deuxième année, je souhaitais concilier les deux objectifs que je m'étais fixé : réaliser un stage dans un organisme humanitaire et valider la mobilité internationale. C'est pour cela que je n'ai pas hésité lorsque la proposition de travailler avec un organisme gouvernemental de Madagascar fut porté à ma connaissance. De plus, c'était pour moi l'occasion de découvrir un pays voire même une partie du monde qui m'était alors inconnue ; le continent Africain.
Le projet possède plusieurs objectifs, le principal étant d'apporter une source de légumes frais pour alimenter les élèves de dix écoles autour de Mananara-Nord, petite ville de la région Analanjirofo (à prononcer Analanjirouf) sur la côte Est de Madagascar. En effet la côte Est est souvent sujet aux tempêtes et cyclones détruisant les récoltes ainsi que les habitations provoquant ainsi des famines pendant une période de l'année appelée « période de soudure ». Cette période, nommée ainsi par le gouvernement, s'étale sur les mois de Mars, Avril et Mai et représente les mois les plus difficiles pour les habitants de cette région. Ainsi ce projet, en collaboration avec deux étudiants et deux étudiants malgaches, consistait à mettre en place des jardins potagers dans 10 écoles autour de Mananara tout en étant encadré par notre maître de stage Angelo TIANDRAZANA, Coordonnateur Régional de l'Office Régional de la Nutrition. Ainsi, il nous incombait de former les jeunes élèves mais aussi leurs parents et les professeurs aux techniques du maraichage et à l'entretien d'un potager.
[...] 2ème étape : retour dans chaque école afin de commencer le projet concret : réalisation des plates-bandes et début du semis. 3ème étape : visite de chaque école afin de contrôler si la fin du semis a été effectuée correctement et si les premières plantations poussent correctement. 4ème étape : repiquage des plantations initialement en pépinière. Au début du projet, lors de la réunion avec tous les directeurs, nous avons pu établir un calendrier pour les étapes 1 et 2. [...]
[...] Cependant, dans certaines écoles, le terrain n'était pas préparé et nous avons perdu du temps à le faire avec les enfants. Cela nous a montré que ces écoles n'étaient pas aussi motivées que nous l'imaginions au départ. L'étape 3 s'est déroulée sans problème puisque nous n'avions pas besoin de la présence des parents ni des enfants. En revanche, nous avons eu beaucoup de soucis pour l'étape 4. En effet, les directeurs et toutes les autres personnes du projet avaient omis de nous préciser que les enfants partaient en vacances à ce moment là. [...]
[...] C'est pourquoi si les écoles arrivent à maintenir leur potager et à le développer, l'Etat pourra accorder un financement pour la construction de cantines. Les enfants pourront ainsi se nourrir avant les cours et être plus attentifs Figure 4 : Carte des alentours de Mananara-Nord (encadré carré) et des différentes écoles aux alentours (en ovale, certaines ne sont pas visibles car le village est trop petit). Source : photographies personnelles Nous allons maintenant discuter de la méthodologie que nous avons mise en place pour la réalisation de ce projet en précisant les modifications apportées au plan d'action initial. [...]
[...] Ce style de vie m'a confronté directement au problème de la malnutrition à Mananara puisque nous étions contraints de manger les aliments disponibles, et par conséquent tous les jours le même style de plat (riz, porc, banane). Enfin, ce fut une grande chance que je vienne à Madagascar durant cette période car cela m'a donné l'occasion d'être présent lors de la fête nationale, fêtant l'indépendance de Madagascar le 23 Juin 1961. Ce stage n'aura pas eu que son lot de découverte ; il m'aura aussi apporté une formation unique. B. [...]
[...] En effet, leur production de cette année devrait leur permettre d'en consommer une partie et d'en vendre une autre partie. Avec l'argent des ventes, les écoles pourraient en premier lieu racheter des semences pour l'année suivante. De plus, cela leur permettrait d'acheter de la viande ou d'autres types d'aliments pour accompagner les légumes. Cela peut paraître surprenant mais le prix des viandes est beaucoup moins important que le prix des légumes frais. Au final, le but de ces jardins est de permettre la construction de cantines scolaires. [...]
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