Histoire de la famille :
Mme H. est arrivée en France, il y a 40 ans avec ses deux fils. Peu de temps après son arrivée, elle a eu une fille Myriam et elle a quitté son mari. Nadia quant à elle est née d'une relation extra-conjugale et n'a pas été reconnue par son père. Mme H. a cherché à dissimuler sa grossesse, puis la naissance de sa fille. Mme H. a donc élevé seule sa fille.
Aujourd'hui Nadia semble souffrir d'une grave maladie pour laquelle elle ne suit plus de traitement depuis plusieurs années. Myriam qualifie cette maladie de « schizophrénie ». Nadia présente de nombreux troubles du comportement, qui se manifesteraient souvent par de la violence notamment envers sa mère. Mais aussi sous forme de fugues régulières du domicile pour se réfugier dans les bois. Selon la famille elle aurait été raccompagnée à plusieurs reprises par la police. Nadia n'est pas allée à l'école avant l'âge de six ans, son parcours scolaire a été marqué par son absentéisme. Selon Mme H, elle était trop nerveuse pour aller en cours (...)
[...] accepte de dormir dans la cuisine au milieu des détritus et ne semble pas s'alarmer de la situation. Je me suis interrogée sur la santé mentale de Mme H., d'autant que le niveau de dégradation des meubles et des murs dénote un climat de violence important. L'état de saleté et de désordre de l'appartement ne permet pas des conditions de vie satisfaisantes. Les détritus amassés dans le logement et le fait que Mlle H. ne se lave plus, font que les conditions minimales d'hygiène ne sont pas remplies. [...]
[...] et Nadia ne paraissent plus, l'une comme l'autre, aptes à prendre des décisions. Les éléments actuels dénotent une situation de danger pour les deux femmes d'un point de vue physique et psychique et constituent une atteinte à leur dignité. La tutrice et Myriam, alarmées par la situation sont prêtes à soutenir le service social dans son action auprès de la famille. Plan d'action Dans un premier temps, il nous faut prendre les mesures urgentes pour protéger Mme H. et sa fille, afin de rétablir des conditions d'existence satisfaisantes et permettre aux deux femmes de bénéficier de soins adaptés à leur état de santé. [...]
[...] Il est composé de grandes barres d'immeubles HLM (habitations à loyer modéré). Une partie des immeubles est en cours de réhabilitation, ce secteur est plus accueillant. Les loyers et les charges sont très élevés compte tenu du niveau de ressources de la population. En effet, la majorité de la population bénéficie des minimas sociaux pour vivre. Les familles sont d'origines ethniques variées mais sont souvent regroupées par immeuble. Le quartier est bien équipé il y a un petit centre commercial où se regroupent plusieurs commerces de proximités et lieux d'enseignements. [...]
[...] Selon la famille elle aurait été raccompagnée à plusieurs reprises par la police. Nadia n'est pas allée à l'école avant l'âge de six ans, son parcours scolaire a été marqué par son absentéisme. Selon Mme H elle était trop nerveuse pour aller en cours. Pour sa part, Mme H. ne considère pas sa fille Nadia comme étant malade mais simplement « nerveuse ». Elle pense que ces troubles auraient débuté après que celle-ci ait été frappée par la foudre étant enfant. [...]
[...] VI – Conclusion J'ai choisi de présenter la situation de Nadia et de Mme H., parce qu'elle m'a beaucoup posé question. Celle-ci illustre bien la mission de l'assistante de service social : protection à l'égard des majeurs vulnérables. Je me suis documentée et renseignée sur cette situation, car je l'ai trouvée très intéressante dans le cadre de ma future pratique professionnelle en terme d'acquisition de connaissance, d'éthique et de méthode de travail. J'ai appris à faire une évaluation centrée sur les conditions de vie de la personne et sur son environnement. [...]
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