Reseau amical
L'évolution des politiques sociales depuis deux décennies est marquée par une territorialisation accrue de leur mise en œuvre. C'est pourquoi territoires et acteurs doivent s'organiser pour prendre en main leur propre développement. Ainsi, on parle de plus en plus de « partenaires », de « réseaux » et ceci, pour répondre aux besoins et mieux coordonner l'action de chacun.
Dans le champ de l'éducation, le réseau et le partenariat viennent en réponse à des manques constatés que les institutions ont du mal à juguler seules, ou bien dans le but d'améliorer la qualité de service, et ceci de manière accrue depuis les lois de 2002 et 2005 centrant l'action sociale autour des usagers.
Les professionnels tendent de plus en plus à s'ouvrir vers l'extérieur de leur institution. Travailler en réseau, c'est sortir d'une « toute-puissance institutionnelle », essayer de s'ouvrir et permettre à d'autres d'avoir un droit de regard croisé sur l'action menée.
J'ai effectué mon stage long dans un centre maternel. Assez rapidement, j'ai constaté qu'il était possible d'améliorer la prise en charge de certains usagers fraîchement arrivés dans la région et complètement déracinés.
En effet, nombre de jeunes femmes accueillies souffraient d'un manque de lien social, car hormis les professionnels et les personnes accueillies, elles ne côtoyaient personne. Le phénomène était accentué le week-end et durant les vacances du fait de la diminution du personnel sur ces moments-là.
Ma réflexion partit d'un postulat simple : si l'on travaille à favoriser l'insertion ou a la réinsertion d'un individu, la place qu'il occupe, ou non dans un réseau social et amical est au moins aussi importante que l'obtention d'un travail ou d'un logement.
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