En France, la précarité et le nombre de personnes se retrouvant à la rue (sans domicile fixe) augmentent. D'après le dernier rapport de la Fondation Abbé Pierre sur l'état du mal-logement, 685 142 personnes n'avaient pas de domicile personnel au 1er janvier 2012. 68 000 étaient accueillies dans les établissements sociaux de long séjour, dont 33 000 en Centre d'Hébergement et de Réinsertion Sociale (CHRS). Autrement dit, les CHRS gèrent près de la moitié des places dédiées à l'aide sociale à l'hébergement.
Parmi les institutions qui interviennent dans le champ de l'insertion, les CHRS représentent un des dispositifs les plus anciens. Les CHRS se sont multipliés à partir des années 1950 et forment en 2004, un dispositif composé de 827 établissements. Plus de 90 % d'entre eux sont gérés par des associations loi 1901 qui se sont regroupées pour la majorité d'entre elles au sein de la Fédération Nationale des Associations d'Accueil et de Réinsertion Sociale (FNARS).
Les CHRS ont vocation à « accueillir et à héberger les personnes et les familles qui connaissent de graves difficultés (économiques, familiales, de logement, de santé ou d'insertion), en vue de les aider à accéder ou à recouvrer leur autonomie sociale et personnelle ». En cette année de formation de Conseiller en Économie Sociale Familiale (CESF), j'ai voulu m'intéresser aux trajectoires de ces personnes accueillies en CHRS.
Une expérience de volontariat au sein du CHRS la « Cité » (FADS) a été une porte d'entrée pour un stage de deux mois en vue de la préparation du Diplôme d'État de CESF. J'ai effectué les deux mois suivants à la « Charade », CHRS mères-enfants géré par l'association lyonnaise l'Hôtel Social.
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