Dans le cadre de mes études, j'ai effectué un stage de dix semaines au sein de la fédération départementale des chasseurs des Hautes-Pyrénées.
Dans ce département, comme dans beaucoup d'autres, on a constaté les effets néfastes de l'agriculture moderne (l'agrandissement des parcelles qu'accompagnent la disparition des haies, buissons et chemins, l'utilisation excessive de produits phytosanitaires, une spécialisation des exploitations dans des régions entières) et cette modification du paysage agricole a bien sûr des conséquences sur la faune sauvage. Il a été constaté une raréfaction du petit gibier et notamment de la perdrix rouge.
Pour remédier à ce problème, des actions doivent être entreprises.
C'est pourquoi, avec l'investissement des chasseurs et la prise de conscience de certains agriculteurs, la fédération départementale des chasseurs des Hautes-Pyrénées met en place pour une campagne 2005-2006, des conventions jachère « faune sauvage »(voir convention en annexe n°6) et des conventions de lâchers de perdrix rouges(voir convention en annexe n°7) dans de nombreuses communes de notre département.(voir en annexe n°2 les communes des Hautes-Pyrénées bénéficiant de conventions jachère faune sauvage)
Deux doubles conventions*ont été mises en place sur 2 communes dont celle de Sauveterre.
C'est sur cette commune que je m'appuierai plus particulièrement pour mon étude afin de montrer de quelle façon le territoire a été aménagé et de quelle façon les lâchers ont été effectués afin d'y assurer la plus grande réussite possible.
J'ai donc choisi comme sujet d'étude : Comment, malgré les problèmes posés par l'agriculture moderne, parvenir à développer une population de perdrix rouges ?
[...] (Voir photos d'agrainoirs sur cette page.) Proposition d'aménagement de l'espace et de gestion favorisant le développement de la perdrix rouge aménagement L'aménagement du territoire agricole est la clé principale de la réussite. Il favorise les conditions de vie des oiseaux. C'est pourquoi il est indispensable pour l'amélioration de la dynamique des populations de perdrix rouge. ← 1.1 Quelques propositions pour que les agriculteurs aménagent leurs exploitations pour préserver l'environnement et la petite faune sauvage dont fait partie bien sûr la perdrix rouge : ❑ Entretenir chemins, jachères et bords de champs de septembre à mars ❑ Réaliser les récoltes, fauches et ensilages du centre de la parcelle vers l'extérieur. [...]
[...] Les avantages faunistiques : ❖ Les sites de reproduction de la faune (oiseau nichant à terre, petits mammifères ) sont multipliés. ❖ Le couvert implanté constitue un bon abri pour l'ensemble de la faune contre les intempéries et les prédateurs ❖ Les lieux de nourriture sont variés en toutes saisons (verdure, insectes indispensables aux jeunes oiseaux, graines) ❖ La quiétude est accrue pour l'ensemble des espèces sauvages (moins de travaux agricoles) ❖ La réapparition de certaines espèces animales qui ne trouvaient plus de sites favorables est aussi constatée. [...]
[...] Les trios résultent du fait que les coqs sont plus nombreux que les poules (11 coqs pour 10 poules environ). Les coqs en surnombre sont appelés « bourdons » Comportement social et utilisation de l'espace : 3.6.1 Structure sociale : Sédentaires, les oiseaux dès le début de l'automne, se rassemblent en groupes composés des parents et des jeunes de l'année auxquels se joignent d'autres adultes. Ces groupes se dissocient dès le mois de février dans le sud de la France pour former les couples. C'est la pleine période de reproduction. [...]
[...] On pourra faire appel à des piégeurs agrées et des lieutenant de Louveterie. Je rappelle toutefois que la meilleure protection contre les prédateurs réside dans l'aménagement du territoire qui permet au gibier de se défendre avec de meilleures chances de succès. ← 2.4Gestion des prélèvements cynégétiques : Après avoir évalué la densité des populations, il faut mettre en place une bonne gestion cynégétique afin de maintenir un taux équilibré des populations de perdrix rouge. Exemple de détermination de prélèvement possible (par 100ha) comptage de couple au printemps : 10 couples par 100ha (environ 22 oiseaux). [...]
[...] Les oiseaux sont âgés de 15 semaines .Les lâchers ont été étalés sur le mois de juillet en 2 fois, ce qui revient à avoir 15 oiseaux par parc. On commence à en libérer dès le 2ème jour puis chaque jour pour n'en garder que 2 ou 3 au bout de 8 jours qui servent à cantonner leurs congénères sur la zone de lâcher (oiseaux de rappel). Quand la bande suivante arrive ils sont lâchés à leur tour. Le même procédé intervient alors pour l'autre bande et les 2 ou 3 autres oiseaux restants qui servent de rappel ne seront lâchés qu'au printemps. [...]
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