Le crédit est un rouage essentiel de toute économie moderne : en permettant au plus grand nombre d'anticiper l'achat de biens d'équipement, il contribue à la production en série qui entraîne un abaissement généralisé des coûts de fabrication et donc des prix de vente.
Ainsi, même ceux qui achètent au comptant, profitent sans le savoir des effets bénéfiques du crédit. Bien que le nombre de crédits contractés en 2010 ait enregistré une baisse, l'année 2011 a été plus profitable et les crédits sont de nouveau en hausse. On notera donc, d'après l'étude réalisée par l'institut TNS Sofres, que 49,5 % des foyers détenaient ainsi un crédit fin 2010, soit une baisse de 1,3 point par rapport à 2009.
Cet impact économique et social explique la réglementation très contraignante qui s'impose à tous les établissements de crédit (banques ou sociétés financières). Ces derniers sont régis par la loi bancaire de 1984 et depuis peu par la loi Lagarde de 2010. Ils sont agréés et contrôlés par les pouvoirs publics et leurs opérations avec les consommateurs doivent répondre à un formalisme rigoureux.
Le crédit est, d'après sa définition, une opération de prêt d'argent avec intérêts, pour financer un bien ou un service. Celui-ci doit donc être un acte réfléchi et son emprunteur se doit le rembourser. C'est pourquoi l'on peut voir maintenant sur les publicités liées au crédit , comme sur les paquets de cigarettes, une phrase de prévention dans un encadré blanc : « Un crédit vous engage et doit être remboursé. Vérifiez vos capacités de remboursement avant de vous engager ». Cette mention a pour but de mieux renseigner le consommateur et d'éviter le surendettement (plus de 200 000 dossiers en 2009 – Banque de France).
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