Les prestations et pratiques d'externalisation ne sont pas nouvelles. De nombreux exemples historiques ont permis de remonter à la fin du siècle dernier. Ainsi, l'affermage permettait à un propriétaire de confier son exploitation à un fermier, ce dernier devant reverser un montant de la rémunération du produit de la ferme.
Néanmoins, ce qui est nouveau, c'est d'une part, l'essor récent du phénomène et le potentiel avéré de croissance de ce marché et, d'autre part, le glissement « qualitatif » de l'Outsourcing (ou externalisation de compétence) marqué par un élargissement de l'offre de prestations.
Nombreuses sont les entreprises qui font aujourd'hui le pari de la clientèle industrielle : électriciens, gestionnaires de services collectifs, fabricants d'équipements lourds, groupe de construction... Toutes veulent leur place sur le marché à fort potentiel de croissance des services, techniques ou non.
Souvent apparenté à de la sous-traitance, le phénomène d'externationalisation est un phénomène complexe et varié qui connaît toutefois une croissance continue depuis plusieurs années : environ 65% des entreprises nationales ont eu recours à l'outsourcing en 2002. Ainsi, on est passé d'une externalisation de compétence auparavant réservée aux fonctions périphériques comme le nettoyage, la restauration et l'entretien « de la machine à café », à des fonctions plus stratégiques telles que la production, la recherche et le développement, et les ressources humaines. Alors pourquoi un tel recours à cette externalisation ? La réponse est simple. En effet, l'on assiste depuis deux décennies, à une course pour se positionner auprès des interlocuteurs privilégiés de premier rang, qui sont pour la plupart des Grands Comptes, cela se traduisant par une concurrence exacerbée.
Mais tout d'abord, qu'appelle-t-on externalisation ?
[...] En s'en remettant à autrui sur des parties réglementaires ou administratives, la Direction des Ressources Humaines se libère d'un quotidien qui demande beaucoup de temps pour se consacrer à des enjeux stratégiques : la mise en place d'un plan d'épargne salariale, la nouvelle grille de classification des emplois Cette option est bien sûr réservée aux grandes entreprises. Encore ces sociétés n'échappent-elles pas non plus totalement à l'externalisation, puisqu'elles font souvent appel à des prestataires extérieurs (agence web, SSII ) pour le déploiement ou la maintenance de ces fonctionnalités. [...]
[...] » Cela permet ainsi défavoriser leur évolution professionnelle. a. Droit de la formation La formation est donc intégrée à la vie de l'entreprise et à sa stratégie. Elle apparaît comme une des clefs de son développement. Les entreprises cherchent à renforcer et à rendre plus concrète la culture de l'entreprise avec la mise en place d'une véritable politique de formation. Ainsi, on a vu disparaître la « formation récompense » au profit de formation en lien direct avec l'activité professionnelle. [...]
[...] -L'outsourcing de la ressource humaine. Merlane -Article internet : Les limites à l'externalisation de la fonction RH . www.journaldunet.com 08/09/2006 2 L'Expansion N°671 « les habits neufs de l'externalisation » par Rodolphe Durand/Janvier 2003 Source : MARKESS International Loi du 16 Juillet 1971 Revue française d'administration publique no pp. [...]
[...] (Validation du client : si le profil est validé par le client, c'est-à-dire si ce dernier estime que le candidat possède la majorité des caractéristiques pour travailler sur son « plateau » il donne son accord pour une probable embauche. (Proposition de contrat et négociation : le directeur de l'agence fait une proposition au candidat. La négociation est alors engagée entre les deux parties. Si le candidat accepte les termes du contrat, il est alors embauché chez STUDIEL en tant que collaborateur AT (Assistance technique) sur site client. Il y effectuera donc une prestation. L'externalisation du recrutement représente donc pour les deux parties un enjeu important. [...]
[...] La recherche croissante sur le thème de l'externalisation nous offre de nombreuses définitions de ce changement organisationnel. J'ai choisi cette définition de la presse économique : « L'externalisation (ou outsourcing) est la délégation sur une période pluriannuelle de la gestion d'une ou plusieurs fonctions de l'entreprise à un prestataire extérieur » 2 Cette délégation, qui implique une obligation de résultat de la part du prestataire externe, n'est pas encore du partenariat ni plus tout à fait de la sous-traitance. Le recours au processus d'externalisation a permis aux entreprises de s'organiser de manière « flexible », de donner une variabilité aux coûts, de conquérir de nouveaux marchés, de créer de nouveaux produits avec des partenaires Les entreprises sont donc de plus en plus nombreuses à avoir besoin de prestations et de conseil et de recourir aux prestataires extérieurs pour gérer leur évolution et leur progression. [...]
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