Le principal avantage du désaisonnement est le fait que les demandes sont satisfaites, et donc les patrons se font de l'argent. Par contre, il faut vraiment s'y connaître car les chèvres mettent-bas à peu près toutes en même temps, mais pour 90% d'elles, il faut intervenir. Donc il faut savoir quand les mises-bas sont prévues pour être là, sinon il peut avoir de très lourdes conséquences (ex : mort du chevreau, de la mère,...).
Le désaisonnement augmente la durée de production de lait, qui est bénéficiaire pour l'éleveur. Sans désaisonnement, les chèvres arrêtent de produire du lait pendant environ 5 mois (de septembre à janvier) (...)
[...] La quantité de lait baisse pour arriver parfois jusqu'à moins de 100 litres par jour. Elle baisse progressivement mais passe de plus de 450 litres de lait par jour à 100 litres de lait par jour en l'espace de deux mois seulement La « haute-saison » La haute saison, c'est en novembre, quand les chèvres atteignent leur pic de lactation. Elles peuvent atteindre jusqu'à 600 litres par jour comme nous le montre le graphique ci-dessus. Dans ce cas, le surplus de lait est revendu à d'autres exploitants. [...]
[...] C'est la cinquième génération de l'entreprise. L'EARL Bordas-Moreau rachète un troupeau de 160 chèvres et 45 chevrettes à un élevage à Fougères sur Bièvre où ils louent les bâtiments afin d'exploiter le troupeau sur place en attendant la construction d'une nouvelle chèvrerie qui sera collée à la fromagerie, pour limiter ainsi le transport du lait. L'évolution de cette exploitation a été possible car la clientèle aujourd'hui recherche beaucoup de produits de qualité dont des produits du terroir. Par ailleurs, la consommation de fromages des français s'est diversifiée: ceci s'est notamment répandu aux fromages de chèvre. [...]
[...] Les granulés diffèrent entre les chèvres et les chevrettes (voir annexes 3 et 4). Les granulés des chèvres sont beaucoup plus complets que pour les chevrettes. Elles sont nourries cinq fois par jour grâce à un robot automatique distributeur de granulés et ont 1kg de matière sèche par jour (foin, paille). Les chevrettes sont nourries à la main seaux de 20kg par jour. Les chèvres ont 2,4 kg maximum de granulés par jour. S'il elles en consomment trop, elles peuvent être malades à cause de surdoses. [...]
[...] Inconvénients Le principal inconvénient du désaisonnement pour programmer les mises-bas en octobre est la mort des chevreaux pour surtout une raison : le froid. En Octobre, la température est basse, et les nouveau-nés sont encore très petits et fragiles. Le bâtiment n'étant pas équipé de chauffage, les chevreaux meurent souvent de froid. En octobre 2008, il y a eu énormément de morts par étouffement. Ceci est dû aussi à l'absence de chauffage. Les chevreaux se collent pour se réchauffer ; ils dorment tous ensemble, souvent les uns sur les autres. [...]
[...] Il faut, comme avec les vaches, être très ponctuel dans la traite, sinon les chèvres sont désorientés et cela peut provoquer une baisse de qualité et de quantité du lait. La salle de traite est accessible par une salle d'attente pour les chèvres avant les traites du matin et du soir. La salle de traite elle-même contient 2 x 25 places. Il y a 6 postes de traite de chaque côté. Lorsque les chèvres placent leur tête pour la bloquer lors de la traite, on dépose des granulés pour qu'elles puissent manger en même temps, ce qui évite de les stresser. [...]
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