Dans le cadre du module Connaissance et Analyse des Exploitations Agricoles, un stage de deux semaines a été réalisé dans l'exploitation de notre choix en France. Mon choix s'est donc porté sur une exploitation de Haute-Garonne ; en effet résidant à Toulouse depuis de nombreuses années, j'ai choisi de découvrir le milieu agricole de mon département plutôt que de m'intéresser à une autre région. Cela me permettait aussi de pouvoir rentrer chez moi le soir, puisque mon maître de stage n'avait pas la possibilité de m'héberger.
Au travers de ces deux semaines j'ai donc découvert l'EARL De Bérail à Lavernose-Lacasse au Sud-ouest de Toulouse ; exploitation cultivant les céréales (à l'exception du riz), les légumineuses et les graines oléagineuses ; et ce grâce à mon maître de stage Christophe Briaut et à sa compagne Sabine Bretos. Cette première approche m'a permis d'observer, mais aussi de participer aux différentes tâches que le travail agricole implique. En effet cette première période de stage correspondait à une période de travail intensif pour les exploitations céréalières : récolte du maïs, préparation du sol et semis du blé.
Avant de présenter cette exploitation dans sa globalité, il me parait important dans un premier temps d'insister sur les contextes géographique et économique dans lesquels elle se trouve. Cette première partie, où l'on va s'intéresser au département de la Haute-Garonne puis à la petite région agricole concernant l'exploitation et enfin à la commune de Lavernose-Lacasse, va nous permettre de cibler l'environnement économique de l'exploitation, et donc de mieux comprendre plus tard les différentes décisions que l'exploitant a pu prendre en fonction de cet environnement. Nous pourrons ensuite présenter l'EARL De Bérail et finalement discuter des objectifs et finalités que désire atteindre l'exploitant (...)
[...] Au niveau de l'exploitation de Christophe, il y a des poches de graviers sur la majorité de sa Surface Agricole Utile (SAU). Ceci signifie qu'il y a des nappes phréatiques à proximité, expliquant donc que la quasi-totalité de ses terres peut être irriguée. De plus ces graviers sont plus ou moins exploitables selon l'utilisation que l'on pourrait en avoir ; Christophe par exemple a creusé une fosse et exploite les graviers pour reboucher ses chemins, lui évitant ainsi de devoir payer pour en obtenir Le Sol : La SAU de l'EARL De Bérail s'étale sur environ 200 ha et il est à noter que la nature des sols est assez variable selon les parcelles. [...]
[...] Un environnement propice à l'agriculture au niveau de l'EARL de Bérail : Le climat : Le Relief : Le Paysage : Les Sous-sols : Le Sol : 8 E. Bilan : 10 II. Présentation de l'exploitation : 11 A. Historique de l'exploitation actuelle : 11 B. Les outils de production : Les bâtiments : Le foncier : Le matériel ; choix de passer de la propriété à la communauté : 13 C. Les différentes cultures sur l'exploitation : 14 D. L'organisation du travail : 15 E. [...]
[...] Cela vient d'une part de la composition de la terre, mais surtout de l'activité humaine. En effet sur certaines parcelles de Christophe, il y avait auparavant (il y deçà une quarantaine d'années) beaucoup de vignes, qui ont rendu les terres plus acides. De plus, il y a sur ces parcelles des « ronds » saturés en oligo-éléments (cuivre et zinc), où les cultures ne poussent plus correctement ; les plants arrivent seulement au stade plantule, puis changent de couleur et flétrissent (le maïs devient violet par exemple). [...]
[...] Cette disparition des exploitations concerne essentiellement les petites exploitations, et notamment celles de la ceinture toulousaine. Dans un même temps, leur surface agricole moyenne a augmenté de plus de entre 1970 et aujourd'hui, pour atteindre 54 ha. Ceci s'explique principalement par l'abandon de l'activité agricole, mais aussi par le regroupement au sein de formes sociétaires comme les EARL ou les GAEC, dont le nombre augmente fortement depuis la fin des années 80 (on est passé de 5 EARL en Haute- Garonne en 1988 à 500 aujourd'hui, et le nombre de GAEC progresse de presque depuis 1988) Entre 1993 et 2005, le nombre de chefs d'exploitation du département est passé de 10.000 à et parmi eux sont des femmes. [...]
[...] Elle compte environ 2600 habitants ; 84% de la population est active, dont d'agriculteurs. De nombreuses personnes travaillent à Toulouse, mais il reste tout de même une part de la population qui travaille dans les différents commerces aux alentours et aussi dans l'agriculture C'est une commune dynamique grâce à la présence de nombreux services et commerces intra muros mais également grâce à la proximité de la ville de Muret (à à peine 10km) et de la ville de Toulouse, villes facilement accessibles par les voies rapides. [...]
Référence bibliographique
Format APA en un clicLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture