Agence d'intérim, Adia Béthune, travailleurs handicapés, travail temporaire, ETT Entreprises de Travail Temporaire, France
Les Entreprises de Travail Temporaire (ETT) ont souffert d'une mauvaise réputation. François Mitterand avait même prévu leur suppression lors des élections présidentielles de 1981.
À ce jour, les ETT sont en plein essor. L'intérim est devenu un véritable tremplin vers l'emploi. En effet, l'accumulation de différentes missions apporte des compétences aux candidats et également une expérience professionnelle plus riche. Si les missions ne sont pas toujours de longue durée, elles permettent de valoriser leur CV et de trouver par la suite un emploi plus rapidement.
De plus, la petite taille des agences permet de créer une atmosphère plus conviviale et chaleureuse : les permanents des agences ADIA sont à l'écoute de leurs intérimaires tant au niveau professionnel que personnel. Ils connaissent bien leurs intérimaires et peuvent ainsi devenir les confidents recherchés.
Le problème majeur de l'intérim reste la fidélité et surtout la disponibilité. En effet, tandis que les entreprises clientes se vendent dans la majeure partie des cas « au plus offrant ». Les intérimaires sont en général à la recherche de missions importantes et souvent de CDI : l'intérim reste assez souvent une situation « temporaire ». En outre, ils diversifient souvent leurs recherches (inscrits dans plusieurs agences...) pour augmenter les chances de missions. De fait, ils ne restent pas toujours disponibles pour l'agence quand celle-ci les contacte.
[...] D'un côté, sa structure importante lui permet de développer des solutions sophistiquées et innovantes pour répondre le mieux possible aux attentes de ses intérimaires et à celles de ses clients. Mais de l'autre, ADIA reste une entreprise à taille humaine, suffisamment souple et réactive pour pouvoir mettre rapidement en place des solutions sur mesure. C'est pourquoi la proximité, la décentralisation, la délégation sont les maîtres mots de cette entreprise : en effet, les nombres de décisions se prennent en local. [...]
[...] Enfin, nous traitions tous les points négatifs inhérents à la gestion de l'agence. Connaître ce type d'entreprise, c'est aussi mieux connaître le marché du travail, ce que recherchent les entreprises, quels sont leurs besoins. En plus d'avoir la fibre Ressources Humaines, il était nécessaire d'avoir diverses notions commerciales, le contact avec les entreprises étant permanent. Cela m'a permis de créer de très bonnes relations professionnelles avec mes interlocuteurs pendant les deux mois de formation pratique. Traiter et négocier avec des professionnels m'a permis de prendre de l'assurance, d'exprimer avec fermeté mes choix et mes décisions. [...]
[...] Bien qu'au début je souhaitais travailler ces deux mois dans un cabinet de recrutement, cette expérience a été d'autant plus enrichissante vu la variété des tâches. J'avais à la fois le statut de conseiller en recrutement, celui d'assistant d'agence. Chaque lundi matin, nous faisions le point lors d'une réunion rassemblant les salariés et les stagiaires de l'agence ainsi que le directeur régional Nord Adia et son assistante. Cette rencontre hebdomadaire nous permettait d'avoir du recul sur nos différents recrutements en cours et d'analyser ce qui ne fonctionnait pas très bien. [...]
[...] Enfin, reste aussi à savoir si ce marché du placement est solvable pour les non-cadres. Sur les postes faciles à pourvoir, il n'est pas sûr que les entreprises soient prêtes à payer un intermédiaire alors que Pôle emploie peut fournir ce service gratuitement. Subsisteraient alors les postes à pourvoir dans les métiers dits en tension, bâtiment ou restauration par exemple. Par contre, on pourrait entrevoir un risque plutôt du côté de Pôle emploi puisque cette dernière, entre 2010 et 2011, va devoir mettre en place un suivi accru des demandeurs d'emploi. [...]
[...] Les montants, toujours modulés en fonction de l'effectif de l'entreprise, ont été augmentés de 100 fois le Smic horaire par an et par bénéficiaire manquant. La contribution est donc de 400 Smic dans les entreprises de 20 à 199 salariés Smic et 600 Smic pour les tranches suivantes (soit 200 à 749 salariés, et 750 salariés et plus). Désormais, les dépenses supportées directement par l'entreprise et destinées à favoriser l'accueil, l'insertion ou le maintien dans l'emploi des travailleurs handicapés au sein de l'entreprise ou l'accès de personnes handicapées à la vie professionnelle peuvent être déduites du montant de cette contribution, à condition que ces dépenses ne lui incombent pas en application d'une disposition législative ou réglementaire. [...]
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