Chaque année, de février à avril, les revues économiques sont envahies par des encarts publicitaires achetés par des entreprises qui y publient leurs résultats. Force est de constater que depuis quelques exercices, sont mentionnés de plus en plus souvent les comptes consolidés du groupe, qui prennent une importance croissante parfois au détriment des comptes sociaux de la maison mère. Une évolution qui correspond à une demande des investisseurs et des marchés financiers.
[...] Enfin, j'ai mené une enquête sur la qualité du reporting chez les diverses filiales du groupe. C. Mes impressions Au cours de mon stage au sein du bureau de Consolidation d'EDF, j'ai été notamment en charge de la gestion d'une bonne partie des flux intragroupe, tâche plutôt prenante mais néanmoins très intéressante puisqu'elle permet d'avoir beaucoup de contacts avec les diverses unités de la maison-mère et les filiales. Aussi ce travail m'a-t-il facilité la découverte d'EDF, une entreprise extrêmement riche en compétences, en postes multiples et variés, et en possibilités de carrière pour ses agents. [...]
[...] En effet, le poids des filiales et participations, tant en chiffre d'affaires qu'en valeur ajoutée ou en total des actifs, était vraiment peu significatif comparé à la maison-mère (moins de Les années suivantes, EDF aurait probablement pu bénéficier de la même dérogation (le seuil des de chiffre d'affaires n'ayant été atteint quand 1998), mais la stratégie de diversification et d'internationalisation commençant à devenir d'actualité, la société a préféré anticiper et établir dès alors un jeu de comptes consolidés selon les normes nationales en vigueur. La consolidation fut d'abord confiée à la Sapar, assistée d'un cabinet d'audit et de conseil. Il a fallu recruter et former une petite équipe, acquérir un logiciel adapté, mettre en place des procédures nouvelles de remontée d'informations de la part des unités et filiales du groupe et procéder à l'audit de celles-ci. [...]
[...] Cette provision ainsi constituée fera l'objet d'un plan de reprise. F. L'impôt différé L'impôt différé correspond à la charge ou économie d'impôt constatée au titre : ✓ Des décalages temporaires L'impôt différé naît du décalage dans le temps entre la prise en compte en comptabilité d'une opération et son traitement fiscal. Seuls les décalages correspondant à des différences temporaires seront constatés par une écriture d'impôt différé qui permet ainsi de faire correspondre, sur les comptes du même exercice, l'effet comptable d'une opération et son effet fiscal. [...]
[...] La crise, les économies d'énergies, des processus industriels moins "gourmands" en électricité expliquent ce phénomène. Malgré tout, le vecteur électrique fournit plus du tiers des besoins de la nation à la fin des années 1980 contre lors du premier choc pétrolier. La cause n'est pourtant pas complètement entendue : le contre-choc pétrolier de 1985 et les disponibilités croissantes en gaz maintiennent la compétitivité des hydrocarbures Diversification et Internationalisation d'EDF Comme d'autres entreprises publiques, EDF, face à l'ouverture des marchés, doit faire preuve de souplesse et d'initiative. [...]
[...] L'origine de la réglementation Les normes de consolidations ont d'abord été une affaire nationale. Les principales sources sont regroupées dans la loi du 03 janvier 1985 et son décret d'application du 17 février 1986. Cependant, cette loi renvoie sur bien des points au Plan Comptable Général, voire à la loi du 24 juillet 1966 et son décret d'application du 23 mars 1967, qui sont le fondement encore aujourd'hui du Code de Commerce. En se référant ainsi sans arrêt aux règles qui régissent la comptabilité sociale, les normes de consolidation étaient peu satisfaisantes, car non indépendantes de la comptabilité générale, et n'atteignaient pas toujours les objectifs propres à la consolidation. [...]
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