Autrefois, la société distinguait seulement deux catégories de personnes : les personnes considérées comme socialement acceptables et les personnes considérées comme marginales du fait de leurs problèmes de santé physique, mentale ou psychique. Et à cause de ces différences, ces derniers étaient mis au ban de la société. Ils avaient donc pour seuls choix de rester au sein de leurs familles ou bien d'être internés dans des asiles sans que leurs différences ne soient prises en compte (des handicapés physiques ou mentaux pouvaient se retrouver avec des schizophrènes) et, par conséquent, sans qu'aucune aide sérieuse et adaptée ne puisse leur être apportée.
Cependant, c'est après la 2ème Guerre Mondiale qu'une mobilisation de parents de personnes ayant un handicap mental se met en place et, en 1948, l'ALPERI (l'Association Lyonnaise de Parents d'Enfants Retardés et Inadaptés), la première association qui a pour vocation l'aide aux handicapés mentaux, est créée.
Peu à peu, d'autres associations se créent et mettent en place plusieurs types de structures différentes qui ont pour but d'accueillir et d'aider les personnes ayant un handicap mental, tout au long de leur vie, en leur offrant une indépendance vis-à-vis de la famille ainsi que des moyens de trouver une place dans la société, notamment par le travail.
Aujourd'hui, de nombreuses structures différentes existent et permettent, théoriquement, d'offrir à tous un accompagnement adapté, quelques soient l'âge, le type d'handicap ou bien les besoins de la personne accueillie. Mais, en pratique, il manque encore beaucoup trop de place pour satisfaire toutes les demandes.
La création ainsi que la gérance de ces établissements sont assurées en collaboration de l'Etat avec les associations. Ces dernières ont la charge de gérer les établissements alors que l'Etat finance, par le biais de l'ARS (Assurance Régionale de la Santé), de l'Assurance Maladie, des départements (Conseil Général) et des collectivités locales, les constructions ainsi que la très grande partie des frais de fonctionnement. Les résidents participent aussi financièrement, en fonction de leurs moyens (...)
[...] J'ai donc trouvé très intéressant de travailler dans une association, et plus particulièrement au sein du service financier. Je me suis ainsi rendu compte qu'à cause du contexte de restrictions budgétaires de l'Etat et de la mise en place du CPOM, les associations sont de plus en plus responsabilisées et ont plus de comptes à rendre au financeur ; et pour cela elles tendent petit à petit à être gérées comme des entreprises. Mais, même si on y retrouve les mêmes informations comptables (bilan, compte de résultat, bilan financier, balance il manque encore une certaine forme d'organisation ainsi qu'une analyse approfondie de ces informations pour pouvoir améliorer les performances. [...]
[...] En effet, quand je suis arrivé, je ne prenais pas de notes et je pensais tout retenir de tête. Mais au fur et à mesure du temps j'ai commencé à inscrire sur des post-it les tâches que j'avais à faire ainsi que ce qui était important et cela m'a fait gagner du temps. Ceci s'est quand même avéré insuffisant au final. En outre, il eut fallu aussi que je réalise plus de graphiques, afin de simplifier et expliciter mes tableaux excel. [...]
[...] Il a aussi montré que certains établissements s'en sortaient très bien et possédaient un bon ratio pour un coût à la place faible tel que l'internat du CAA et le FAH. Mais pour une analyse complète, il faudrait approfondir en faisant la même chose pour 2010 et pouvoir ainsi comparer. Je n'en ai cependant pas eu le temps. L'analyse du résultat 2010 n'est pas encore terminée. Pour les structures d'hébergement, j'ai recensé onze établissements qui présentaient de forts écarts, et budgétaires, et avec 2009. Pour l'instant j'ai pu expliquer les cas de cinq établissements. [...]
[...] II Stratégie adoptée Pour compléter le tableau « Détail Budget », je me suis servi du classeur 2011 que j'ai mis en place ainsi que le 2010. Les arrêtés 2011 m'ont permis de remplir les colonnes sur l'alloué 2011. Les rapports des tours de négociation m'ont donné les ETP de référence, les nombres de journées agréées et réalisées, les places agréées ainsi que les prix de journée alloués. Pour le réel 2010, il a fallu que j'attende fin avril et la clôture comptable de l'exercice 2010. J'ai ensuite pu obtenir les informations en éditant les contrôles budgétaires sur le logiciel de comptabilité CEGI first. [...]
[...] Ma tutrice m'a aussi fixé comme objectif de trouver une explication à l'augmentation constante depuis 2007 du déficit des CAA nantais. II Stratégie adoptée Pour réaliser le travail sur les différences entre l'alloué 2010 et le 2011, j'ai procédé en deux temps. D'abord j'ai créé un tableau comportant pour les établissements déjà existants au 1er janvier 2010 une colonne B avec les charges nettes allouées 2010, une avec les charges nettes allouées 2011 C et une avec la variation Pour les établissements ayant ouvert au cours de l'année 2010, j'ai repris le même tableau mais j'ai rajouté une colonne « charges allouées 2010 annualisées ». [...]
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