Parallèlement à ma scolarité à HEC, j'ai mené des recherches de DEA en histoire sociale. Ces deux cursus m'ont permis de conjuguer un intérêt pour une formation professionnalisante et l'envie de développer une fibre sociale naissante. J'ai été immédiatement séduite par l'aspect économique et social de la mission proposée par la Fondation Macif. L'ancrage dans la vie civile est en effet une donnée qui me tient à coeur. Mes études d'histoire m'ont conduite à travailler sur la population des sans-abri au 19ème et 20ème siècles à Paris, New York et San Francisco. Je me suis intéressée aux pratiques de philanthropie privée et d'assistance publique, ainsi qu'à l'émergence du concept de solidarité sociale. J'ai fréquenté des associations privées et municipales s'occupant des sans-abri, me confortant ainsi dans l'idée que ma profession future devrait nécessairement contenir une part d'engagement social, au sens large du terme.
Le stage proposé m'a paru être la synthèse parfaite entre mes différents centres d'intérêt. Un monde de l'entreprise ouvert sur des préoccupations sociales, des compétences de gestionnaire et managériales mises au profit de grandes causes nationales ou internationales.
Qu'est-ce qu'une fondation d'entreprise de l'économie sociale ? Quelles sont les activités de la Fondation Macif ? Comment la Fondation parvient-elle à s'inclure dans une logique européenne et internationale ? Telles sont les questions auxquelles je m'efforcerai de répondre tout en montrant l'intérêt que j'ai pu retirer de ce stage. Ainsi, après avoir présenté l'organisation et le fonctionnement de la Fondation Macif, il s'agira de s'interroger sur les opportunités et difficultés pour la fondation à s'inscrire dans une logique plus internationale. Enfin, je traiterai de manière plus approfondie le programme d'aide aux victimes du tsunami dont j'ai eu la charge, en guise d'étude de cas.
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