Il est important de comprendre d'abord la place de l'école dans son environnement pour comprendre le fonctionnement de l'établissement. Pour cette raison, j'ai choisi deux axes principaux pour m'orienter et présenter au mieux l'établissement qui m'a accueillie, ainsi que le personnel y travaillant, et les classes que j'ai observées durant le stage. En effet, l'école étant placée dans un quartier stratégique de la ville d'ARRAS, je me suis intéressée à l'environnement de l'école dans une première partie. Dans la seconde partie de mon mémoire j'ai voulu disserter sur la pédagogie des professeurs qui m'ont accueillie dans leur classe. Ainsi j'aimerai montrer les méthodes d'enseignement utilisées en fonction des enfants et de leur réactivité, et les stratégies qui entrent en compte lorsque l'on est affecté dans une classe à double niveau, puis je me pencherai sur le cas des enfants en difficultés scolaires (...)
[...] Cela change d'une matière à l'autre, ou d'une séance à l'autre afin que les deux groupe travaillent autant à l'oral qu'à l'écrit sur une semaine d'école. Enseigner à une classe à deux niveaux demande au professeur une bonne organisation du travail. Le temps et l'espace doivent aussi être gérés correctement afin que les élèves de chaque niveau ne se sentent pas délaissés. De plus, le professeur doit faire régner le calme des deux groupes et trouver, pour éviter les débordements, des activités à faire faire aux élèves qui ont fini leurs exercices, alors qu'il travaille avec l'autre groupe. [...]
[...] La première séance était consacrée à déterminer ce que les élèves voulaient fabriquer. Mme Detève sait depuis longtemps ce qu'ils vont construire mais il faut que l'idée viennent d'eux, afin qu'ils s'investissent plus que si on leur imposait une idée. C'est le projet des élèves, mais la maîtresse les dirige vers le choix qu'elle a fait et pour cela elle crée un besoin qui les incitera à fabriquer quelque chose. Je n'ai pas assisté à la première séance mais le professeur m'a expliqué le principe. [...]
[...] Les dix matinées de stage m'ont beaucoup plue, et m'ont motivée pour la suite de mon cursus. En effet, j'ai apprécié travailler avec des enfants et les aider quand ils m'ont sollicitée. Le module de professionnalisation m'a permis d'en savoir plus sur le monde de l'enseignement et de l'apprécier. Bien sûr, je me suis aussi rendue compte des difficultés du métier, des contraintes d'un professeur, mais le fait de transmettre des savoirs me passionne. Je pense que ce stage est très enrichissant parce qu'il m'a permis de rencontrer des stagiaires de première et deuxième année l'I.U.F.M. [...]
[...] » Camille : « Parce que c'est tout le pays, il y a du monde » Mme DETEVE : « Le pays c'est singulier Donc on met un t. Bon, toujours prend toujours un s. Et la terminaison de prend ? Sara : « un d » Artur : « Moi je me trompe toujours : derrière je mets deux r d'abord et un seul après. » Mme DETEVE : « Oui, mais ça c'est à apprendre Artur. Et on dit derrrrrière et non dérièrrrrre Il faut écouter aussi comment on prononce les mots. Maintenant vous corrigez, et au stylo noir vous écrivez la compétence observée. [...]
[...] » Le professeur s'appuie sur un problème concret pour faire la séance de mathématiques et initier les enfants aux calculs de temps. Elle a repéré, pendant qu'ils faisaient leurs calculs, qui avaient de bonnes méthodes et ceux qui avaient fait des erreurs. Elle ne choisit pas au hasard les élèves qu'elle envoie au tableau, mais prend des élèves dont le calcul représente soit une méthode soit une erreur. Coraline, par exemple, se rend compte lorsque Charles explique son calcul, où est son erreur. Grégoire, lui, montre qu'il sait utiliser toutes ses connaissances et les articuler dans un problème. [...]
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