Il s'agit d'un pays gigantesque en mutation perpétuelle et un lieu incontournable pour toutes les affaires de commerce et d'échange. Mais ce pays, situé à 10 000km de la France, a une culture extrêmement différente de la notre, l'adaptation pays y est plus longue, mais les surprises quelle réserve permet de l'apprécier. L'écriture, la manière de communiquer, la nourriture, les coutumes, les signes… tout est différent et il est donc souhaitable d'apprendre afin de réaliser des échanges avec ce géant mondial. Mais pour y vivre il faut comprendre, il en est de même du travail avec les Chinois c'est pour cela que j'ai décidé d'axer cette étude sur les différences culturelles et les aspects de management interculturel.
Nous allons donc voir en premier lieu les caractéristiques passées et contemporaines de ce pays, puis les définitions des notions de management et de culture. Par la suite nous verrons les analyses des grands auteurs au sujet du management interculturel afin de savoir comment grâce au management interculturel aborder une expatriation en Chine ?
[...] Pour conclure la définition que donne l'UNESCO de la culture est la suivante: « La culture, dans son sens le plus large, est considérée comme l'ensemble des traits distinctifs, spirituels et matériels, intellectuels et affectifs, qui caractérisent une société ou un groupe social. Elle englobe, outre les arts et les lettres, les modes de vie, les droits fondamentaux de l'être humain, les systèmes de valeurs, les traditions et les croyances. » Au plan individuel, la culture est l'ensemble des connaissances acquises, l'instruction, le savoir d'un être humain. Au plan collectif, la culture représente également l'ensemble des structures sociales, religieuses, etc., et les comportements collectifs tels que les manifestations intellectuelles, artistiques, etc., qui caractérisent une société. [...]
[...] Accepter les différences et essayer de mieux les appréhender. I - 3 - 2 - 3 - Comprendre sa propre culture du conflit Une grande partie des personnes interrogées ont confirmé l'impression initiale selon laquelle les Chinois répugnent au conflit direct et ouvert, réputé socialement inacceptable. Les réactions individuelles des répondants face à des situations plutôt larvées dépendent de leur personnalité et de leur capacité à comprendre le point de vue de leur interlocuteur, quelle que soit sa culture. Le respect de l'harmonie, valeur confucéenne de référence, entraîne une profonde aversion des Chinois pour les conflits ouverts. [...]
[...] III – 1 – 7 - L'attitude vis-à-vis de l'environnement : Contrôler la nature ou la laisser suivre son cours. (Contrôler ou suivre) Le dernier élément culturel est celui qui se réfère au noyau dur de la culture, c'est à dire le rapport à l'environnement. Certains considèrent qu'ils peuvent contrôler la nature. Les membres de cette culture sont orientés vers eux-mêmes, ils conçoivent l'organisation comme obéissant à ceux qui la conduisent. D'autres, plus orientés vers l'extérieur, pensent que l'homme doit accepter les lois de l'environnement qui s'imposent à lui. [...]
[...] Trompenaars prend comme exemple une réunion réunissant les directeurs de ressources humaines de plusieurs filiales étrangères d'un grand groupe, lors de laquelle un différend est apparu. Lors d'une discussion sur la rémunération au mérite, un responsable italien suggéra de récompenser toute l'équipe lorsqu'une personne dépassait ses objectifs de vente. Un participant néerlandais qualifia cette proposition de "folie". Vexés, les Italiens quittèrent la pièce. Cet exemple montre que dans les cultures diffuses, une critique professionnelle peut être prise comme une attaque personnelle. [...]
[...] Les rythmes en France et en Chine sont totalement différents, il faut alors identifier les différentes phases de la négociation pour être synchrones : la découverte des interlocuteurs (rapide en France, longue en Chine), l'échange d'informations, la conclusion (les Chinois risquent d'aller trop vite sur cette étape, contrairement à nous). En France, on travaille d'abord ensemble et on apprend à se connaître ensuite, en Chine, c'est l'inverse. D'ailleurs, la perception de lenteur que nous avons de la négociation avec les Chinois provient d'une mauvaise identification des phases. I – 3 – 1 – 4 - Choisir un traducteur La plupart des Chinois ne parlent pas anglais. [...]
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