L'EARL de Bérail est une exploitation typique de la petite région agricole « Les Vallées », tournée vers les grandes cultures, la principale étant le maïs irrigué. Le choix de dédier une grande partie de la surface cultivée pour la culture du maïs sur l'exploitation résulte de différents facteurs aussi bien historiques qu'environnementaux. La production de maïs sur l'EARL de Bérail assure la plus grande partie du revenu chaque année, les autres cultures (tournesol, blé, colza) étant moins représentées.
Il fut donc normal de s'orienter vers cette production pour l'élaboration d'une analyse ; c'est en effet la production la plus importante à la fois sur l'exploitation mais aussi dans la plupart des exploitations aux alentours. De plus, la culture du maïs-grain fait partie de l'histoire de l'exploitation, avant même que l'EARL ne soit créée. Enfin, le choix a été orienté par le fait que Mr BRIAUT remet en cause la culture du maïs sur son exploitation à cause des charges, et c'est pourquoi il serait judicieux d'analyser son choix. Les objectifs de Mr BRIAUT ne sont pas d'arrêter totalement la culture du maïs, cependant à ses yeux cela devient une culture « qui coûte de plus en plus et rapporte de moins en moins ». De plus il s'est fixé d'autres objectifs à plus long terme concernant le maïs, ce qui prouve qu'il y a une volonté d'optimiser la production de maïs sur l'exploitation.
Nous allons donc dans un premier temps, après avoir présenté l'espèce ici étudiée, montrer précisément quelle est la place du maïs dans l'exploitation. Nous analyserons ensuite les processus mis en oeuvre pour cette culture et les résultats obtenus. Puis nous aborderons l'aspect commercial en présentant le marché du maïs et les stratégies de Mr BRIAUT. Enfin nous pourrons effectuer un bilan économique de la production sur l'exploitation à travers l'étude de la marge brute, ce qui nous permettra de mieux apprécier les points forts et les points faibles de cette production sur l'EARL. (...)
[...] Cela correspond bien aux craintes de Christophe quant à l'augmentation inexorable du prix de l'eau, d'où le choix de diminuer les surfaces dédiées au maïs-grain irrigué. La nécessité de répondre à certains problèmes culturaux (protection phytosanitaire et rajout d'engrais) couplée à une augmentation du prix des ressources et des taxes, a engendré une forte augmentation des charges opérationnelles en 2009. Ceci, allié à un faible rendement (71,5 a provoqué une forte chute de la marge brute entre 2008 et 2009. [...]
[...] C'est pourquoi il fait de plus en plus attention aux rotations, et à bien éviter de cultiver du maïs sur une même parcelle plusieurs années de suite. Le fait de réduire la SAU dédiée au maïs facilite d'autant plus les possibilités de rotations Les résultats techniques : Nous allons dans cette partie faire une première analyse des résultats obtenus pour les saisons 2008 et 2009 concernant la récolte du maïs. Pour l'instant nous allons seulement nous intéresser aux rendements et à la production ; nous verrons les prix de vente et les marges brutes dans les parties suivantes. [...]
[...] Au dessus de ce pourcentage, l'humidité est trop forte et les frais de séchage vont être trop élevés ce qui pourrait faire perdre de l'argent à Christophe. Cependant, parce qu'il normalement tout seul, il est parfois obligé de moissonner alors que le taux d'humidité est encore trop fort ; en effet il vaut mieux qu'il perde de l'argent à cause des frais de séchage plutôt que de perdre une partie de sa production à cause du mauvais temps fin Octobre-début Novembre. [...]
[...] La production de maïs ; une culture technique : 8 A. Les processus techniques pour la culture du maïs : Le choix des variétés dépend de nombreux facteurs : L'itinéraire technique sur l'exploitation : 9 La préparation du sol : 9 Le semis : 10 Suivi de la culture : 10 Fertilisation : 10 Protection phytosanitaire : 10 Irrigation : 11 La récolte : Les rotations de culture : 12 B. Les résultats techniques : 12 III. La commercialisation du maïs : 13 A. [...]
[...] De plus, la culture du maïs-grain fait partie de l'histoire de l'exploitation, avant même que l'EARL ne soit créée. Enfin, le choix a été orienté par le fait que Mr BRIAUT remet en cause la culture du maïs sur son exploitation à cause des charges, et c'est pourquoi il serait judicieux d'analyser son choix. Les objectifs de Mr BRIAUT ne sont pas d'arrêter totalement la culture du maïs, cependant à ses yeux cela devient une culture « qui coûte de plus en plus et rapporte de moins en moins ». [...]
Référence bibliographique
Format APA en un clicLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture