L'entreprise en tant qu'organisation constituée d'une imbrication de cycles, et ayant pour principal objectif la réalisation de bénéfices, essaie de tous les moyens de renforcer ses points forts et de réduire ses points faibles. Ce désir de perfection la pousse à avoir constamment le souci de cerner au maximum ses zones de risques, en effectuant une remise en question continue de ses procédures et méthodes de travail, matérialisées principalement par le contrôle interne.
La notion de risque n'est pas encore bien assimilée par les sociétés marocaines, dont le principal souci reste le maintien de l'exploitation, et qui ne souffrent pas, dans la majorité des secteurs, d'une réelle concurrence. Mais dans le contexte d'ouverture au monde que connait le Maroc, il devient primordial et même vital pour ces entreprises d'approcher encore plus cette notion, en vue d'une meilleure appréciation du risque qu'elles encourent, pour mieux y faire face, et aussi pour garantir à ses partenaires la sincérité des informations financières qu'elles émettent, et qui servent comme base à leurs décisions économiques.
Suite aux nombreux scandales financiers qu'ont connus plusieurs firmes (ENRON, WORLDCOM, PARMALAT….), et dont la sincérité n'était pas remise en cause, l'auditeur a vu son rôle se renforcer dans le processus décisionnel des partenaires économiques de l'entité, en effet, il est passé d'un rôle consultatif à celui du juge. Ce passage est intervenu à cause de la défaillance des organes de contrôle et de gouvernance, incapables de prévenir les risques qu'encoure leur entité soit de bonne ou de mauvaise foi.
Référence bibliographique
Format APA en un clicLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture