Comment optimiser le lancement en Chine de l'ouvrage numérique ADRC sur la sécurité du transport des matières dangereuses par la route ? La société NKHK, dont le siège est à Hongkong, éditera cet ouvrage. Cette société a passé un accord commercial pour le développement de cet ouvrage avec la jeune société imTec du groupe EM2C, où nous avons réalisé notre stage.
L'ouvrage ADRC se compose du règlement international ADR sur le transport des matières dangereuses par la route (en différentes versions : française, anglaise et chinoise) et d'une application informatique, désignée C, permettant de s'approprier cette réglementation, d'analyser les événements et de capitaliser le retour d'expérience.
L'objet de notre stage a été d'apporter des éléments de réponse à la question susmentionnée, et plus particulièrement en ce qui concerne la faisabilité de l'étude du marché chinois, préalablement à la distribution de l'ouvrage numérique ADRC prévue en 2009.
Au cours des dernières années, l'affirmation rapide de la puissance économique chinoise a modifié en profondeur le paysage international et les rapports de force entre ses principaux acteurs. Cette nouvelle donne contribue à une dynamique d'apaisement et de développement : la Chine aime à insister sur le rôle positif et bienveillant qu'elle joue dans son environnement politique.
En même temps, et sans doute de manière inévitable, des tensions apparaissent, nourries par cette même puissance chinoise. Les acteurs extérieurs se demandent fréquemment "jusqu'où ira la Chine", et la question peut s'entendre tout aussi bien dans un sens stratégique, économique ou écologique.
La Chine compte actuellement pour 20 % de la population mondiale et pour 15,6 % de la consommation mondiale d'énergie. A l'autre extrémité, les États-Unis représentent 4,6 % de la population mondiale et comptent pour 21,4 % de la consommation mondiale d'énergie. Un Chinois
consomme en moyenne une tonne équivalent pétrole par an, un Européen quatre tonnes, un Américain huit tonnes. Si les Chinois étaient alignés sur les standards européens, la consommation mondiale d'énergie serait multipliée par 1,5.
Sur le territoire national chinois, de très nombreuses coupures de courant perturbent fortement certaines activités industrielles sans que l'on puisse exactement en mesurer l'ampleur. Des plans de restriction ont été imposés depuis 2004 aux ménages, aux administrations et à certaines entreprises. L'énergie - d'origine fossile, hydraulique, pétrochimique ou nucléaire - est donc devenue un sujet extrêmement préoccupant pour les autorités chinoises.
La dégradation de l'environnement constitue un autre sujet tout aussi préoccupant. Ce constat concerne surtout la qualité de l'eau sur l'ensemble du territoire chinois. Il existe un déséquilibre croissant entre les ressources en eau, la qualité des eaux et les besoins croissants pour les personnes, l'irrigation et l'industrie. Les insuffisances de l'accès en eau de bonne qualité pourraient mettre en péril l'état sanitaire d'une partie importante de la population par diffusion et transmission des agents microbiens.
Lorsqu'on regarde les indices les plus récents en matière de développement durable, notamment l'indice ESI (Environmental Sustainability Index), la Chine est en queue de peloton avec des indicateurs gravement préoccupants pour la qualité de l'eau, la pollution urbaine, les pollutions
transfrontalières. La qualité de l'air, particulièrement en milieu urbain, est en effet fortement impactée par l'activité industrielle. Ainsi, dans le classement ESI effectué par le YCELP (Yale Center for Environmental Law and Policy), la Chine est en 130e position, sur 146 pays analysés.
Au cours de notre travail de recherche sur la culture chinoise dans notre langue écrite maternelle, visant à trouver des indices pouvant faciliter l'étude du marché chinois, l'élargissement des relations et les négociations ultérieures (entre la société hongkongaise NKHK et les industriels chinois), nous avons parfois éprouvé des difficultés à traduire avec précision la pensée chinoise.
Nous avons donc pris soin de faire figurer les termes chinois en caractères pinyins, placés entre parenthèses au sein du présent mémoire, ce qui permet de situer la prononciation originale pour un lecteur maîtrisant le mandarin.
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