Marché, organisation, évènementiel, tourisme d'affaire, incentive, brief agence, recherche, voyage
Les entreprises françaises et étrangères établies en France ont dépensé en 2010 un volume global estimé de 9,17 milliards d'euros sur le marché des groupes affaires, soit une hausse estimée établie à 1,4 %par rapport à 2009. Cette augmentation suit des progressions de 1,2 % en 2005, de 1,8 % en 2006, de 2,7 % en 2007, de 2,9% en 2008…
La crise se ressent bel et bien depuis le dernier trimestre 2008 et encore plus en 2009. Les premiers secteurs les plus gros générateurs de séminaires et de conventions telles que banques, assurances, sociétés financières, laboratoires, automobiles, sont touchés. Les économies seront faites sur ces postes de dépenses.
Cela c'est traduit en 2009 par des reports de manifestations, mais surtout par des réductions budgétaires par participant, le choix de prestataires moins chers, une diminution des distances (et donc des coûts de transport) et une réduction de la demande vers les hôtels 4 étoiles et les sites prestigieux. C'est pour ces derniers davantage une question d'image (dans un contexte social et économique tendu) que de prix à payer, car les prestataires sont prêts à faire des efforts tarifaires.
Quoi qu'il en soit, il faut se rappeler que les entreprises, même en période de crise, ont besoin de réunir leurs troupes, leurs revendeurs, leurs concessionnaires, leurs clients. Des messages doivent être passés par les entreprises. Les séminaires et conventions sont faits pour cela et il est difficile de les remplacer. On peut donc penser qu'après une première contraction dans la demande, les entreprises vont relancer l'organisation de manifestations, même si elles feront attention aux budgets.
L'environnement de l'entreprise
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