Rapport de stage effectué au sein de l'Hôpital Saint-André de Pouma au Cameroun

Extraits

[...] Savoir qu'une fois fini, les logements seraient tout de suite occupés, était motivant. L'apport devait être réciproque et il le fut, nous apportions nos bras, notre culture également, et les ouvriers prenaient beaucoup de plaisir et d'enthousiasme à transmettre leur savoir-faire à des étrangers. Je ne regrette en rien le choix du Cameroun, tout pays ayant ses défauts. Notre présence sur place a intrigué les habitants du coin et c'est avec plaisir que mon équipe et moi avons découvert un bout de pays, ses habitants et leur culture. [...]

[...] Il fallait redoubler de prudence sur le chantier. Certaines personnes du groupe ont fait don de leurs casques amenés de France aux ouvriers Bilan des acquis issus de l'expérience Personne n'étant cantonné à une tâche unique, j'étais libre, une fois ma tâche terminée, d'exercer ma curiosité et d'aller à la rencontre des ouvriers camerounais pour m'enquérir de leur ouvrage et y prendre part. Les ouvriers qui furent tous très accueillants et chaleureux m'ont fait part de leur expérience et j'ai pu les assister dans de nombreuses tâches, citées ci-dessus. [...]

[...] Elle assure entre autres la présidence du conseil d'administration de l'Hôpital Catholique de Pouma. Elle a développé en particulier le chantier de rénovation où j'interviens. L'association étudiante HILAP de l'E*** a conclu un partenariat avec TAM-TAM pour faire contribuer les étudiants à ce projet L'Hôpital Catholique de Pouma (HCP) et le chantier L'hôpital Catholique de Pouma, aussi appelé Hôpital Saint-André, se trouve assez isolé dans la brousse africaine, cependant il se trouve près d'un des axes routiers les plus fréquentés du pays. [...]

[...] 2-Bilan du stage 2.1 Conditions et difficultés Manque de moyens Le stage s'est déroulé dans des conditions particulières. En effet, le Cameroun est un pays peu développé et sur place, les moyens manquent énormément, d'où le grand rôle tenu par l'humanitaire dans ce pays. Les ouvriers disposaient de peu de matériel électrique ou de matériel de gros gabarit. Ainsi le béton devait être préparé à même le sol, à la pelle, et une fois fini, utilisé tout de suite faute de bétonnière. Parler de recours constant au système D est un euphémisme. [...]

[...] Nous nous repartissions les tâches de façon à aller plus vite ou travaillions à tour de rôle afin que tout le monde puisse toucher à tout. Une fois lorsque certains d'entre nous n'avaient plus rien à effectuer, j'ai suggéré de poursuivre le crépissage d'un mur qui avait été stoppé en plein milieu et dont personne ne s‘occupait. Après demande à Aimé et une fois son accord donné, avec l'aide de mes camarades, nous avons poursuit le travail. Il fallait s'adapter en cas d'imprévus (outil cassé, manque d'eau, changement de planning pour une raison inconnue) et c'est avec motivation, optimisme, et en équipe que nous devions réfléchir vite à des alternatives : tâches ne nécessitant pas ces outils ou de l'eau, décalage de la mission au jour suivant. [...]