J'ai choisi d'effectuer mon stage dans un cabinet d'avocat. Ce stage m'a permis de conforter ce projet tout en précisant les spécialités et domaines dans lesquels j'aimerais exercer par la suite. En effet, le cabinet qui m'a accueillie traitait de nombreuses affaires dans des domaines assez hétéroclites, ce qui ouvre de nombreuses perspectives.
La profession d'avocat est centrée autour de deux axes majeurs : l'avocat en tant que conseiller et l'avocat en tant que véritable acteur du monde judiciaire. Il m'a en effet été donné de constater au cours de mon stage que la profession possédait deux véritables facettes, parfois indépendantes et parfois en véritable collaboration.
Finalement, l'avocat, une fois confronté à la pratique ne devient-il pas davantage un juriste qu'un véritable défenseur ? Peut-on parler « d'équilibre » entre ses deux rôles, de « cohabitation » ou de réelle « collaboration » ?
[...] Le viol était-il caractérisé ? Quid de l'élément matériel et de l'élément moral ?etc. Je me suis par la suite écartée de la victime pour m'intéresser à l'auteur des faits. J'ai par exemple étudié le compte rendu de la garde à vue et vérifié notamment que ses droits avaient été respectés (appel téléphonique, examen médical etc.). J'ai ensuite cherché à comprendre l'ordonnance de non- lieu du procureur et la condamnation pour non-assistance à personne en danger. Cela m'a permis de voir un dossier pénal dans son ensemble : la préparation, la procédure, le jugement, mais aussi l'application d'un sursis avec mise à l'épreuve et le rôle du Juge d'application des peines. [...]
[...] L'UAP fait une demande d'expertise. Le 6 février 2004, le médecin expert mandaté relève que l'examen montre une absence de lésions traumatiques au niveau du bassin, mais l'existence d'une malformation congénitale au niveau de la charnière lombosacrée pouvant être à l'origine de manifestations cliniques. Dans ces conditions, il n'existe à son sens aucun fait nouveau en rapport direct et certain en rapport avec l'accident du . avril 1989. L'aggravation n'est pas retenue. La plaignante de son côté s'est adressée à divers médecins. [...]
[...] - La refuser. Dans ce cas, il faudra s'adresser aux tribunaux pour obtenir l'indemnisation. S'ouvrira alors la possibilité de réclamer des dommages et intérêts si l'offre est manifestement insuffisante. L'indemnisation du préjudice interviendra en cas d'accord amiable, au plus tard 45 jours après l'accord conclu ou à l'issue du procès le cas échéant. Quoi qu'il en soit, il aura toujours la possibilité à tout moment, d'introduire devant le tribunal un recours en référé, de solliciter l'intervention du juge en cas de désaccord, ou encore de se constituer partie civile. [...]
[...] » Il l'aurait repoussé dans un premier temps, puis aurait fini par céder à ses avances. Ils auraient eu un rapport sexuel « tout à fait normal ». Par la suite, sur le chemin du retour elle aurait eu un comportement hystérique et l'aurait frappé. Il l'aurait alors laissé sur le bord de la route. Il nie l'avoir violée ou battue. Il est formel, le rapport sexuel a été mutuellement consenti. Il ressort de l'enquête de flagrance : D'une part, M. B a pris en charge Mme C vers 2h du matin. [...]
[...] Ses interventions vont avoir lieu autour de la procédure judiciaire. La négociation, certes reste omniprésente, mais ses interlocuteurs ne sont pas les mêmes : véritables professionnels du droit, ils attendent de l'avocat une grande rigueur et le respect de la procédure, beaucoup plus structurée que ce que nous avons pu constater précédemment dans nos développements. Il y a un véritable « retour » aux tribunaux. Ma présence au sein du cabinet m'a permis d'aborder cette facette du rôle de l'avocat aussi bien en matière pénale qu'en matière civile. [...]
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