Optimisation de la gestion des sinistres, cadre conventionnel, CRAC Convention de Règlement de l'Assurance Construction, projet professionnel, Aréas Assurances, gestion des sinistres, assurance construction, dommages-ouvrage, indemnisation, ROAM Réunion des Organismes d'Assurance Mutuelle, courtage, responsabilité civile décennale, loi Spinetta, article L241-1 du Code des assurances, ticket modérateur, article 1792-6 du Code civil
Le processus de formation s'achève bientôt. A l'issue de ce Master 2, chaque étudiant aura pu définir son projet professionnel grâce à l'expérience qu'il aura tirée de ce stage de fin d'études obligatoire d'une durée de 3 à 6 mois. En intégrant ce Master Droit des assurances, j'avais déjà une idée du poste que je souhaitais occuper plus tard. Je voulais pouvoir me rendre utile en accompagnant les victimes dans la prise en charge du sinistre auquel ils devaient faire face. Dans cette logique, j'ai orienté mes recherches vers un poste de gestion de sinistres en compagnie d'assurance. Je me suis particulièrement intéressée aux offres des différentes compagnies d'assurance présentes sur le marché français.
[...] La direction est également dotée d'un service administratif composé de 3 agents. Ils ont pour mission notamment d'ouvrir les dossiers sinistres, de procéder à l'identification des courriers reçus avant de les attribuer au service concerné ou encore de se procurer les différentes archives non dématérialisées qui pourraient être nécessaires au traitement d'un dossier. En ce qui me concerne, j'ai intégré le service sinistres construction Présentation du service sinistres construction L'équipe du service construction est composée de 3 gestionnaires qui gèrent les sinistres de responsabilité décennale en procédure judiciaire gestionnaires qui gèrent les sinistres responsabilités civiles en procédure judiciaire, et 3 gestionnaires qui gèrent les sinistres de responsabilité décennale et dommage ouvrage amiables, certains de ses sinistres (enjeu de moins de 7500€) faisant également l'objet d'une gestion déléguée auprès d'un réseau d'experts sous le contrôle du responsable du service. [...]
[...] Dans cette logique, j'ai orienté mes recherches vers un poste de gestion de sinistres en compagnie d'assurance. Je me suis particulièrement intéressée aux offres des différentes compagnies d'assurance présentes sur le marché français. C'est de cette façon que j'ai candidaté massivement, mais intelligemment. J'ai répondu à de nombreuses offres publiées sur leur site officiel respectif, mais j'ai également envoyé de nombreuses candidatures spontanées. J'ai eu plusieurs entretiens téléphoniques, première étape dans le processus de recrutement, dont seul un a abouti à un entretien physique. [...]
[...] Lors de la survenance d'un dommage, le lésé qui souhaite mettre en jeu les garanties de son contrat dommages-ouvrage va faire sa déclaration auprès de son assureur. Celui-ci va, dans certains cas, missionner un expert pour compte commun qui aura l'obligation d'informer tous les intervenants susceptibles d'être concernés par le biais d'une convocation à expertise. C'est ainsi que l'assureur RCD, qui n'aura pas été mis en cause directement par la victime n'ayant pas souscrit de DO ou ne souhaitant pas la mettre en œuvre, aura pris connaissance du dommage et de l'éventuelle responsabilité de son assuré. [...]
[...] Mon attention devait se porter aussi bien sur la date du versement de l'indemnité que sur le détail du calcul du recours. Le montant de l'indemnité devait correspondre au chiffrage arrêté par l'expert, la somme des notes d'honoraires devait correspondre aux factures jointes, le ticket modérateur doublé ou non devait correspondre à celui applicable à l'année où le sinistre a été déclaré. La quatrième étape avant de faire droit au recours était de vérifier la nature juridique du marché de travaux de notre assuré. [...]
[...] C'était là une façon très intuitive de me familiariser avec ces dossiers et de comprendre peu à peu la procédure à suivre de la réception de la déclaration de sinistre à l'indemnisation et l'envoi du recours. Avant de relancer l'assureur, il fallait vérifier si le recours avait bien été lancé et s'il n'avait pas déjà été réglé. Dans le cas où le recours était lancé, mais pas réglé, il m'appartenait de faire un travail de recherche afin de déterminer si précédemment, l'assureur de responsabilité ne nous avait pas soulevé certaines exceptions de garantie qui justifieraient qu'il ne nous ait pas remboursés. Selon les éventuelles exceptions opposées, mon champ d'intervention pouvait se voir limité. [...]
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