Les hôpitaux, à l'origine également appelés hospices, sont une réaction religieuse de l'Occident chrétien. L'un des tous premiers hospices a été construit en Cappadoce au milieu du IVème siècle. En France c'est au VIème siècle qu'ils apparaissent dans les villes de Reims, Arles et Lyon afin d'accueillir les pèlerins.
Le mot "hôpital" vient du latin "hostis", l'étranger. Cela traduit cette volonté d'un lieu neutre ou tout le monde doit être accepté, amis ou ennemis. On confère ainsi aux hôpitaux, conformément au principe de charité chrétienne, la mission de recueillir pèlerins et indigents et d'en prendre soin à défaut de réellement les soigner car à cette époque les connaissances médicales restent très limitées.
C'est au XIIème siècle et ce jusqu'au XVIIème que peu à peu les pèlerins disparaissent pour laisser la place à des populations plus défavorisées touchées par les épidémies de lèpre, peste ou encore choléra. L'hôpital dès ce moment perd son côté charitable et sa fréquentation fait de lui un endroit "mal famé", dangereux.
La distinction entre hôpital et hospice devient effective sous la II ème République dès la parution de la loi du 7 août 1851 (complétée par le décret du 23 mars 1852). En effet, l'article premier défini les hôpitaux comme étant des lieux où sont dispensés des soins et il s'oppose à l'article 2 qui explique que les hospices eux, sont des établissements où sont reçus les enfants abandonnés, les vieillards invalides et les infirmes.
La circulaire du 15 décembre 1899 portant règlement type des hôpitaux et hospices, va venir souligner la nécessité et l'intérêt de bien distinguer ces deux catégories.
C'est la Révolution qui fera de l'hôpital un lieu de soins et qui ôtera le pouvoir hospitalier aux religieux pour le transférer aux médecins. Il faudra attendre la loi du 21 décembre 1941 relative aux hôpitaux et hospices publics, complété par le décret n°43-891 du 17 avril 1943 pour ouvrir l'hôpital à toute la société civile et notamment aux patients payants et cela du fait du développement de la protection sociale. Cette loi aura permis également d'établir un classement géographique comme le présente l'article 1er : "les hôpitaux et hospices publics visés par la loi du 21 décembre 1941 et constituant, soit isolément, soit par leur réunion en un groupement hospitalier, des établissements publics communaux, intercommunaux, départementaux ou interdépartementaux". Cet article va dans le sens d'une offre de soin généralisée car en classant de la sorte les hôpitaux il met en avant que les soins peuvent être dispensés sur l'ensemble du territoire.
Le préambule de la Constitution de 1946 confirme à l'alinéa 11 le Droit à la santé de tous en garantissant en ce sens "à l'enfant, à la mère et aux vieux travailleurs, la protection de la santé".
Aujourd'hui, on compte près de 3000 établissements de santé en France, et parmi ceux là, le Centre Hospitalier Universitaire de Toulouse.
[...] Tout cela va permettre au final de satisfaire les patients par un service de qualité : _ Accueil du patient dans le bon service dès son arrivée (donc réduction de l'attente qui peut parfois être très très longue notamment dans le service des urgences _ Diminution des délais non médicalement justifiés (avant l'hospitalisation, durant l'hospitalisation et avant la sortie), _ Diminution des transferts vers d'autres établissements pour des raisons de places, _ Diminution des annulations d'admissions programmées du fait de manque de lits, Et cela va également satisfaire l'ensemble des professionnels qui dès lors vont pouvoir diminuer leur temps passé a "gérer" les lits et chaque professionnel pourra utiliser au mieux ses compétences car il aura le bon patient en face de lui. Une organisation des lits rationnelle va permettre ainsi de générer, à ressources constantes, un financement supérieur. [...]
[...] La T2A, une mise en service progressive Comme nous avions déjà pu le voir cette mise en œuvre progressive ne concerne dans un premier temps que les activités MCO, de consultations ainsi que les actes externes et depuis peu l'hospitalisation à domicile (HAD) y participe également. Restent les soins de suite et de réadaptation (SSR) ainsi que les activités de psychiatrie. Pour ces dernières catégories d'activités la mesure de l'activité se révèle un peu plus difficile, croire que l'on peut enfermer la complexité de l'être vivant dans de simples calculs tarifaires peu parfois sembler illusoire. [...]
[...] Grâce à ce prix, on a pu constater que les frais d'hospitalisation représentent près de 15% du total des ressources de l'hôpital en 1847 et presque 20% en 1853[11]. Dès lors, cela montre que généraliser le prix de journée ne peut être que bénéfique pour rapprocher au plus les dépenses et les ressources de l'hôpital. Au moment de ce constat, les choses évoluent vite pour ce prix de journée. La comptabilité hospitalière se développe parallèlement et permet par un décret du 1er août 1879 de mettre définitivement fin à des différences de tarifs flagrantes comme celles décrites précédemment par Jean Imbert. [...]
[...] Malgré le "flou" sur le réel succès dans son discours (on ne sait rien de la satisfaction des usagers), Monsieur Xavier Bertrand exprime son contentement et sa volonté de poursuivre l'effort : "Hôpital 2007, c'était une première étape, une étape réussie, une étape voulue par le Président de la République, une étape que nous entendons amplifier avec Hôpital 2012. On ne change pas une méthode qui réussit." Section 2 - Un effort de modernisation qui persévère avec un nouveau plan : Le plan hôpital 2012 « Moderniser l'hôpital, c'est savoir investir dans les bâtiments, dans les équipements et dans les hommes. C'est que nous avions commencé à faire avec Hôpital 2007. [...]
[...] Ce centre accueil toute personne qui souhaite faire un test de dépistage du SIDA ou de toute autre maladie vénérienne. Une fois le dépistage effectué, l'équipe médicale aiguille les patients qui en ont besoin vers les équipes spécialisées pour les pathologies dépistées. ▪ Nous pouvons également citer le dépistage du cancer avec le plan cancer lancé en 2003 qui a permis de mettre en œuvre le dépistage systématique du cancer du sein dans tous les départements pour les femmes de plus de cinquante ans[4]. [...]
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