Actuellement en apprentissage au sein d'une agence Société Générale, le rapport qui va suivre a pour but d'exposer une réflexion menée au fil de ma découverte des métiers de la banque et de leurs problématiques quotidiennes.
La banque a été fondée le 4 mai 1864 pour favoriser le développement du commerce et de l'industrie en France puis s'est rapidement constituée une clientèle de PME et particuliers. Le groupe Société Générale regroupe aujourd'hui tous types de clients du simple particulier aux plus grandes entreprises du CAC 40 en passant par les professionnels, PME et autres collectivités locales.
Le groupe Société Générale se classe actuellement troisième en France en termes de Produit Net Bancaire (équivalent du Chiffre d'affaires d'une entreprise classique) et exerce son activité à travers trois principaux métiers. Le coeur de l'activité du groupe repose essentiellement sur la banque de détail à travers ses deux réseaux que sont la Société Générale et le Crédit du Nord. Ceux-ci commercialisent un large panel de produits bancaires et également des produits d'assurance comme la plupart des groupes bancaires actuels. Le deuxième métier du groupe concerne l'activité de gestion d'actifs et les services aux investisseurs que la Société Générale exerce à travers sa nouvelle filiale créée en partenariat avec le groupe Crédit Agricole-LCL. En outre, d'autres services tels que La Banque privée (SG Private Banking), le métier Titres (Société Générale Securities Services) et la Banque Directe (Boursorama.com) sont également répertoriés au sein de ce deuxième pôle métier. Enfin, le groupe réalise plus d'un cinquième de son Produit Net Bancaire par l'intermédiaire de la banque de financements et d'investissements (division SG Corporate & Investment Banking) qui allie trois domaines d'excellence : le Marché des capitaux en Euro, les produits dérivés et les financements structurés.
Société Générale est également un groupe internationalement présent qui figure parmi les dix premiers groupes bancaires en Europe : en effet la moitié de son activité est réalisée hors de l'hexagone. Dans le monde, le groupe compte ainsi 160.400 employés répartis dans 82 pays à travers 6.700 bureaux (...)
[...] Si l'on considère cette définition du risque, il en découle alors que la gestion du risque se base sur des évaluations et des anticipations. Ce système de surveillance permettra alors de déclencher des alertes afin de prendre les décisions adéquates. Dans le contexte actuel où nombre d'entreprises et de particuliers se sont retrouvés dans des situations financières plus que délicates, il me semble pertinent de comprendre comment l'agence bancaire – par l'intermédiaire de son responsable – peut répondre à la problématique énoncée ci-dessus. [...]
[...] C'est précisément cette relation commerciale basée sur la notion de confiance réciproque qui fait de l'activité bancaire sa spécificité et son degré élevé de risque latent. A l'échelle de l'agence, nous avons donc vu que le responsable d'agence et ses collaborateurs doivent faire face d'une part à la gestion des risques opérationnels internes lors de leurs différentes tâches, et d'autre part à la gestion du risque de crédit notamment dans leur démarche de développement commercial. Ce paradoxe est présent dans la réalité quotidienne. [...]
[...] Ainsi la banque ne laisse pas dériver une situation malsaine et en informe son client dans les plus brefs délais. Le client ne pourra donc pas reprocher par la suite à la banque de ne par l'avoir prévenu de la dégradation de sa situation bancaire. Les procédures Au même titre que les différents outils développés, chaque opération est soumise à une procédure bien spécifique nécessitant pour la plupart, des signatures et des pièces justificatives. Ces procédures visent à établir une traçabilité parfaite de chaque opération effectuée afin d'être en capacité de retrouver n'importe quelle erreur à partir d'un minimum d'informations. [...]
[...] Aussi la singularité de leur activité impose un approfondissement de la connaissance de leur environnement à travers les divers risques identifiables qui les menacent au quotidien. Pour bien appréhender ceci, il convient dans un premier temps de comprendre un peu plus en détail le rôle et le fonctionnement d'une entreprise bancaire. Par la suite, l'analyse détaillera certains risques qui sont reconnus comme majeurs par un certain nombre de spécialistes du domaine. Enfin, cette première partie s'attachera à illustrer les différentes menaces qui pèsent sur les établissements bancaires dans l'exercice quotidien de leur activité afin d'en cerner la diversité. [...]
[...] Ainsi, le risque opérationnel au sein d'un établissement bancaire constitue une menace non négligeable. Une étude menée par le comité « Bâle II » auprès de plus de cent établissements, a révélé la fréquence et le coût global lié à des risques opérationnels : en moyenne, ce genre d'évènement génère 90 millions d'euros de pertes. Ce risque peut être en réalité décomposé en quatre sous-ensembles qu'il convient de détailler. ▪ Risques inhérents aux personnes et aux relations entre personnes Ces risques concernent les pertes causées intentionnellement ou non par des collaborateurs suite, par exemple à une hausse de l'absentéisme, à l'apparition de fraudes ou encore à la naissance de mouvements sociaux. [...]
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