La croissance économique de la planète était la plus rapide de l'Histoire. Cette croissance tirée depuis plusieurs décennies par l'essor démographique, par l'existence de l'épargne abondante et par le développement des nouvelles technologies aurait dû lui permettre de se réorienter vers un développement plus durable. Cependant, à partir de l'été 2007, une crise mondiale est sur le point de se déclencher.
[...] « Cette industrie est surtout en surcapacité » estime Aymeric Poizot responsable du département gestion d'actifs chez Fitch Ratings. On assiste donc à une recomposition du paysage de la gestion d'actifs. Cette recomposition est déjà à l'œuvre. Sérieusement ébranlées par la crise, les grandes banques européennes sont en première ligne dans ce processus. L'opération la plus emblématique est celle de la vente par la Barclays de sa division de gestion d'actifs, Barclays Global Investors à Black Rock le 10 Juin 2008. [...]
[...] En plus, étant en manque de liquidités, c'est une manière rapide d'en récupérer. Pour toutes ces raisons, la majorité des banques qui connaissaient déjà d'importantes difficultés avec leur BFI ont été amenées à rapprocher leurs activités de gestion. Yves Perrier justifie le rapprochement SGAM et CAAM par le fait que la société de gestion de la Société Générale n'avait pas la taille critique pour être compétitive dans la gestion traditionnelle. Ce mouvement s'explique également par l'augmentation de l'aversion au risque. [...]
[...] Le marché de la titrisation était complètement bloqué. En se basant sur les données d'Europerformance du 29 juin au 31 aout 2007 portant sur 441 fonds ouverts du marché français, nous constatons que plus de la moitié ont réalisé une performance positive durant l'été seulement sont allées au-delà en battant l'Eonia capitalisé, tandis que 34% réalisaient une performance proche de l'Eonia. Toujours selon les données Europerformance, la performance moyenne du marché ressort donc à 0,14% soit 85 points de base de moins que l'indice de référence. [...]
[...] Selon Patrick Arthus[5], un crédit sur deux aux Etats-Unis en 2006 était fait sur la base d'un risque excessif par rapport aux critères d''attributions normaux. Lorsque le marché immobilier était orienté à la hausse, être un emprunteur « subprimes» n'était pas trop pénalisant car la revente du bien permettait de rembourser son crédit. Mais, la situation se complique quand la tendance haussière se retourne. L'emprunteur en difficulté se trouve dans uns situation délicate : l'actif immobilier n'intéressant plus le marché perd de sa valeur et devient impossible à revendre. [...]
[...] Pour éviter de rencontrer des problèmes lors de la commercialisation de ses produits, les sociétés de gestion doivent mettre à disposition une information la plus claire et lisible possible en utilisant certains outils de formation. ➢ Former l'épargnant : l'insuffisance de la simple remise de l'information Communiquer de manière claire et intelligible sur les produits financiers est une première étape à la bonne compréhension de l'investisseur. Donner accès à l'information est aussi primordial pour que le client opte pour un produit financier en toute connaissance de cause. [...]
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