Comment, du point de vue du créancier potentiel ou réel, savoir si une société est solide financièrement ou non, si elle risque ou non de ne pas pouvoir payer ses dettes ? Savoir si l'on sera remboursé à l'échéance du capital et des intérêts attachés à un titre de créance ou du montant d'un crédit client accordé est une préoccupation incontestablement partagée.
La réponse aux interrogations sur la qualité de crédit des émetteurs de dette, qu'il s'agisse d'un crédit client de quelques mois ou de dette à long, moyen ou court terme n'est ni évidente, ni immédiate et est pourtant cruciale, couvrant un large périmètre d'acteurs possibles : pays, entreprises industrielles et commerciales, institutions financières…
Afin de se prémunir contre ce risque, les acteurs économiques ont développé un système basé sur l'appréciation du risque dit de contrepartie : la notation financière, qui est devenue en Europe un outil très largement utilisé. On peut remarquer un paradoxe en le fait que de la notation constitue historiquement un phénomène européen alors que la dynamique de croissance des marchés financiers se situe initialement au niveau des pays anglo-saxons.
Depuis plus d'une vingtaine d'années on a ainsi assisté au développement rapide de la notation au point de déboucher sur l'obligation légale de notation interne des établissements de crédit que nous connaissons actuellement avec le nouvel accord de Bâle II et son ratio Mac Donough de solvabilité.
Cependant, en termes d'appréciation du risque de crédit, il demeure au sein des agences de notation une certaine méthodologie.
[...] Pour couvrir les risques liés à ces crédits interentreprises, qui représentent aujourd'hui le double des encours bancaires court terme, elles peuvent souscrire à l'assurance crédit Coface. Ces garanties consistent en l'assurance des risques commerciaux et/ou politiques à court et à moyen et long terme. Notons que les différentes garanties peuvent être combinées. Qu'elle soit domestique ou export, globale ou ponctuelle, ou encore en « excess », l'assurance-crédit les protège en effet l'entreprise contre les risques de défaillance financière de ses clients. [...]
[...] Les OPCVM dédiés ont été inclus dans le périmètre de consolidation et consolidés par intégration globale. Il n'existe aucun intérêt minoritaire. Les participations sont consolidées : • par intégration globale, lorsqu'elles sont sous contrôle exclusif, • par intégration proportionnelle, lorsqu'elles sont sous contrôle conjoint, • par mise en équivalence, lorsqu'elles sont sous influence notable. Il y a présomption de contrôle exclusif lorsque le Groupe Coface détient plus de 40% des droits de vote et présomption d'influence notable quand ce pourcentage de contrôle atteint 20%. [...]
[...] ▪ « Analyse discriminante, application au risque et scoring financier » de M. Bardos, édition Dunod ▪ « La notation financière », de Jeanne-Françoise de Polignac, Revue Banque Edition Publications Coface ▪ « Coface en 2006 – Les risques commerciaux sous contrôle » ▪ « Coface en 2006 – Les éléments financiers » ▪ La Compagnie, la revue des cofaciens n°22 _ « Coface a 60 ans » ▪ Brochure Coface 2006 ▪ Présentation Coface 2007 ▪ Charte de déontologie entre Coface et l'Etat ▪ Plan stratégique 2005-2007 ▪ Plan stratégique : premier bilan ▪ Plan stratégique : bilan à mi-parcours 11. [...]
[...] Les années 2000 marquent l'introduction du titre Coface au premier marché de la bourse de Paris. Le groupe Natexis Banques Populaires devient, en 2002, l'actionnaire majoritaire de Coface avant d'en prendre le contrôle à 100% en 2004. En 2006 le groupe Natexis Banque Populaire et Caisse d'Epargne ont fusionné pour laisser place à Natixis,. En 2006 Coface est devenue filiale de Natixis Banque Populaire, banque de financement et d'investissement issue de la fusion entre Natexis et du groupe Caisse d'Epargne. [...]
[...] ▪ Le risque de crédit qui est le risque de pertes générées par le portefeuille de polices d'assurance de Coface. Ce risque a un impact potentiel sur le résultat technique qui est constitué des résultats des activités d'assurance de Coface La marge opérationnelle d'assurance (hors services liés) de Coface a représenté environ 34% du résultat opérationnel courant compris charges de financement) de Coface de 2004 à 2006. ▪ Le risque financier est le risque de pertes en raison de variations défavorables des taux d'intérêt, des taux de change ou de la valeur de marché des titres ou des placements immobiliers. [...]
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