Créée en 1961, la coopérative agricole "Valnantais Coopérative Maraîchère " (en abrégé "Valnantais"), se positionne comme l'une des plus importantes structures légumières de France. Elle détient donc une influence réelle au niveau européen. ValNantais possède une activité ancienne qui repose sur la tradition maraîchère régionale.
Cette dernière est le fruit de la bonne fertilisation de la terre par la Loire. De plus, la présence d'un climat océanique favorable plus doux (de par l'influence du Gulf Stream – courant marin chaud de l'Atlantique nord) procure un avantage non négligeable aux producteurs. A ce jour, la SCA regroupe une centaine d'exploitations maraîchères aussi bien en Loire Atlantique qu'en Vendée, et emploi près de 200 salariés.
Comme l'indique le Code rural, article L521 : « les coopératives agricoles sont des sociétés constituées librement par les agriculteurs en vue d'assurer l'approvisionnement de leurs exploitations, d'améliorer les conditions de production et de faciliter l'écoulement des produits. Sociétés de services organisées conformément aux principes coopératifs, elles ne poursuivent pas un but lucratif et ont pour mission exclusive de favoriser le développement des exploitations de leurs adhérents ».
Toute organisation, et quelle que soit sa structure juridique (SA, SNC, SAS, SARL, SCA, …), sa taille (PME, grande entreprise, « gazelles » ou start-up…), son activité (service, industrielle, commerciale, …) ou encore son secteur d'activité doit assurer un certain contrôle de ses services et plus largement de son fonctionnement.
Pour ce faire, elle doit établir des comptes annuels à la clôture de l'exercice regroupant les enregistrements comptables et l'inventaire. Ces comptes annuels comprennent le bilan, le compte de résultat et une annexe, et forment une obligation légale en terme de documents comptables (article L 123-12 et suivants du Code de Commerce).
En finance, l'intérêt de ces documents sociaux est à nuancer du fait de leur fixité. Ainsi, le bilan n'est qu'une image fixe de la réalité économique du patrimoine de l'entreprise et non une trace de l'évolution de celui-ci.
Les entreprises ont de ce fait dû créer de nouveaux outils de gestion, d'utilité interne et non légale, adaptés à leurs propres spécificités. Ce, afin de mieux se coordonner et assurer la pérennité de l'activité, et par conséquent, amener l'organisation vers ses objectifs. Des outils de contrôle ont ainsi été mis en place, et sont désormais indispensables au pilotage de l'entreprise : en se sens la notion d'outils d'aide à la décision peut être avancée.
Ainsi, il est couramment différencié deux types de contrôle au sein d'une société :
- le contrôle légal, réalisé par un Commissaire aux Comptes. Son mandat permet à toute personne intéressée de s'assurer de la conformité, de la sincérité et de l'image fidèle des comptes sociaux de l'entreprise. Le CAC possède également d'autres missions secondaires comme la protection de l'égalité des associés, une assistance au parquet ;
- le contrôle contractuel, ou contrôle interne, est réalisé par une multitude d'individus. Ce contrôle fera l'objet de notre étude.
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