Analyse des recettes, contrôle des comptes et des marges commerciales d'un centre de grande distribution : Leclerc

Résumé du document

C'est dans le cadre de ma licence à l'IAE d'Amiens que j'ai réalisé un stage de deux mois au cours de l'année 2008 au sein du service comptable du centre de grande distribution Leclerc situé à Pont-Sainte-Maxence dans l'Oise. Ma fonction d'agent administratif comptable m'a permis d'exercer, en plus de certaines activités d'ordre administratif comme le règlement des factures, des tâches purement comptables comme le contrôle et l'analyse des dépenses et des recettes réalisées.

Le chiffre d'affaires réalisé par le centre Leclerc est toujours plus important le samedi que les autres jours de la semaine. Ainsi, alors que les ventes de Leclerc s'élèvent environ à 20000 € dont 13000 € par carte bleue en semaine et le dimanche ; les ventes du samedi se montent en moyenne à 30000 € dont 20000 € sont des paiements par carte bancaire. Les ventes sont donc de moitié supérieures le samedi.

L'exercice de contrôle des comptes m'a donc permis, outre de mettre en pratique les cours de comptabilité générale étudiés à l'IAE ou bien l'utilisation d'un logiciel de comptabilité comme je l'avais fait à l'IUT d'Amiens grâce à Ciel Compta, de cerner un peu mieux certaines habitudes des clients notamment sur leurs moments de consommation (plutôt le soir, le midi ou le week-end) et leurs modes de paiement. J'ai ainsi constaté que le logiciel duquel je contrôlais la véracité des comptabilisations était assez ancien et manquait de fonctionnalité et d'aspect pratique. Il m'était impossible, à ce titre, de revenir directement en arrière vers une écriture qui venait d'être enregistrée pour la modifier en cas d'erreur.

Cet exercice de contrôle des enregistrements nécessitait, malgré sa trivialité, qu'aucune erreur ne soit commise afin d'être en parfaite conformité d'une part avec les mouvements réels du compte en banque du centre commercial et d'autre part avec les fournisseurs dont il fallait suivre à la loupe l'évolution des paiements.

Quoi qu'il en soit, si une erreur devait se présentait, elle serait démasquée lors de l'édition en fin de mois du journal détaillé de banque et du grand livre des comptes de fournisseurs, édition dont on peut observer des extraits sur les annexes 1 et 2 et qui constitue la base des opérations de contrôle mensuel que sont le rapprochement bancaire et la justification des comptes fournisseurs.

Hormis le contrôle des recettes du magasin, j'ai eu à traiter celui des comptes de fournisseurs, c'est-à-dire de la conforme présence de la comptabilisation des règlements au débit des factures des fournisseurs enregistrées au crédit ; une tâche qui prend place tous les deux mois pour le comptable du centre commercial.