L'amélioration du contrôle de gestion chez HSBC

Résumé du document

Banque de réseau, banque d'investissement, banque privée, autant d'activités pouvant témoigner d'une démarche de diversification engagée par les banques au cours des 20 dernières années. Pour ces dernières, le développement des technologies de l'information couplé au phénomène de globalisation économique a favorisé la création de produits bancaires hybrides adaptés à une clientèle de plus en plus large (PME, Multinationales). De par leur capacité financière et la bienveillance des autorités au plan national, ces établissements de crédit ont acquis au fil du temps une position déterminante dans le tissu économique pour influencer l'environnement dans lequel elles évoluent comme en témoigne la crise de l'immobilier découlant de la crise des subprimes sur le sol américain.

Dans ce contexte, ces entités économiques ont progressivement mis en œuvre une démarche qualité visant à satisfaire en premier lieu un degré de transparence de leur activité vis-à-vis de leur client par une approche personnalisée de leur attente.
Puisqu'il en va de leur compétitivité, mais également de leur communication auprès de tiers, les banques ont dû par ailleurs remettre en cause la qualité des informations délivrées à des fins économiques. La récente réglementation Bâle II de 2002 atteste de cette importance, mais aussi de la complexité des processus de management et d'évaluation des risques au sein des banques.
En complément de ces problématiques typiques aux activités bancaires, les fonctions supports voient croître aujourd'hui de nouvelles attentes à des fins d'aide à la décision des directions. Le contrôle de gestion, acteur essentiel dans la mise en place de la stratégie, doit traiter de nouvelles tâches : tableaux de bord prospectif, suivi budgétaire affiné par équipe… les enjeux ne sont pas minces, la rentabilité est conditionnée par la maîtrise des coûts.