La gestion du risque en cabinet comptable

Extraits

[...] La méthode de l'actif net corrigé suppose que l'acquéreur est intéressé par tous les actifs. L'actif net corrigé ou valeur intrinsèque ou valeur d'usage représente le montant des fonds qu'il serait nécessaire d'investir pour reconstituer le patrimoine de l'entreprise dans son état actuel. Cette méthode est en principe fondée sur la recherche de la valeur de remplacement. Cette méthode patrimoniale, comme toutes les méthodes patrimoniales ne prend jamais en compte la valeur des actifs incorporels et humains (savoir-faire, compétences ) qui constituent pourtant une partie importante de la valeur de l'entreprise. [...]

[...] (Cas pratique) en analysant d'une part le risque probable, la technique mis en œuvre par le praticien pour détecter ce risque et la thérapie et d'autre part le devoir, l'obligation,la responsabilité du praticien et donc le risque encouru par ce dernier. Création et gestion du risque. La naissance d'une entreprise est toujours précédée d'une étude préalable, une échographie en quelque sorte de la personne à naître. L'objectif de cette étude est d'évaluer la faisabilité ainsi que les chances de réussite du projet. L'acte de naissance va donc s'appuyer sur un prévisionnel élaborer à la demande du client par l'expert comptable. [...]

[...] plus haut) 2.2 .2) Dossier de travail et gestion du risque. L'organisation structurée un rempart. Le dossier de travail, de par sa structure, sa composition, son déroulement systématique devient un « outil de précision » permettant au comptable de réaliser au mieux l'objectif qui lui est assigné. Véritable guide de procédure, détaillant dans le moindre de ses détails toutes les opérations à réaliser pour mener à bien l'ensemble de travaux, ce document de travail évite les omissions ou oublis, limite les zones d'ombre. [...]

[...] Ainsi, par la mise en place de ces 3 outils, les défaillances techniques, humaines, organisationnelles sont prises en compte de façon systématique, et ces 3 lignes de défense successives, situées à 3 niveaux, permettent de s'en prémunir. Mais au quotidien ces lignes de défense sont à peine perceptibles, souterraines, les barrières n'étant relevées qu'en cas de conflit. La relation courante avec le client est ainsi protégée. Dans la gestion du risque c'est une véritable défense en profondeur qui est instaurée. [...]

[...] Or la condition humaine est faite de relations. Certes, la relation qui s'établit entre l'expert et son client est particulière car réglée en partie par des rapports d'argent, et marquée par le décalage entre celui qui sait, l'expert, et le novice en matière comptable. Si chacun se limite à regarder l'autre selon son étiquette, le client perçoit son comptable comme un spécialiste infaillible auquel il s'abandonne. Dans ces conditions, l'erreur si elle apparaît, est impardonnable car incompréhensible (un expert ne peut pas faire d'erreur). [...]