Le Maroc, après les nombreuses réformes qu'il a entrepris au niveau de la réglementation du marché boursier, a connu une affluence et une tendance assez rapide d'introduction en bourse, 10 entreprises en 2006 portant le nombre de sociétés cotées à 65, et 10 autres en 2007. Néanmoins cette tendance reste insuffisante comparativement aux bourses émergentes et qui peuvent être considéré comme des concurrents directs de la place Casablancaise, en l'occurrence la place égyptienne, avec 603 entreprises cotées en 2006 et qui connaît une croissance soutenue, en terme de capitalisation qui représente 89,15 % du PIB en 2006 signifiant une évolution de 82,5 % par rapport à l'année précédente. Suivie de la place de Aman qui compte 227 entreprises en 2006, avec une capitalisation qui représente 296,10 % du PIB en 2006. La Tunisie vient en quatrième position après le Maroc avec 48 entreprises en son enceinte cependant sa capitalisation boursière par rapport au PIB est supérieure à celle du Maroc de 1,55 point, 6,8 % contre 5,25 %. Par ailleurs le marché boursier marocain était le plus actif en ayant triplé le volume des transactions entre 2005 et 2006, la place égyptienne l'a doublé, tandis que la place tunisienne n'a connu qu'une évolution de 20 %, et une stagnation au niveau du marché jordanien.
[...] En tant que société anonyme, il assure pour le compte de ses affiliés la conservation des titres, leur circulation ainsi que leur administration. Ses principales missions sont la centralisation et la conservation des titres dans des comptes courants ouverts exclusivement aux noms des professionnels (banques, sociétés de bourse et émetteurs), l'assurance de la gestion des systèmes de règlement et livraison des titres et la simplification de l'exercice des droits attachés aux titres. En dernier lieu en trouve les autorités de négociation, dont la mission est de négocier les titres en réalisant les ordres d'achat et de vente, assurer que la circulation des flux financiers et des titres réalise la bonne fin des opérations boursières par la compensation et la conservation qui consiste en la tenue des comptes des clients. [...]
[...] Les procédures d'introduction sont presque les mêmes, puisqu'elles s'inspirent des normes internationales. Par ailleurs, les commissions d'introduction sont moins chères au Maroc qu'en les autres pays arabes mais plus chères que celles appliquées en France contre 0,6‰ pour la tranche la plus inférieure et 0,1‰ pour la tranche la plus élevée). Elle est aussi à noter que Malgré l'essor que connaît dernièrement la place Casablancaise, elle reste plus étroite que d'autres places boursières, abritant seulement 77 sociétés tandis que ses concurrentes, en l'occurrence, la place égyptienne, abrite 603 sociétés et la place jordanienne, compte 227 sociétés. [...]
[...] Le département communication de la Bourse de Casablanca, affirme avoir entrepris depuis 2000 une vaste campagne de promotion et de prospection à travers des réunions réalisées en one to one avec les patrons d'entreprises, des visites de salons professionnels et des mailings personnalisés. L'objectif étant de convaincre les chefs d'entreprises des avantages extraordinaires de l'introduction en bourse pour tenter de les attirer vers plus de transparence financière. Néanmoins, malgré tous ses efforts, l'impact de cette communication est en deçà des résultats escomptés. Les chefs d'entreprises familiales petites et moyennes ont répondu absents Ceci ne nous laisse que sceptique quant à l'efficacité de la politique de communication adoptée par la BVC. [...]
[...] Décembre 2000 ➢ Changement de la dénomination de la SBVC, pour devenir Bourse de Casablanca, Société Anonyme à Directoire et conseil de surveillance. Avril 2004 ➢ La réorganisation de la cote (nouveaux compartiments) ➢ La mise en place d'un nouveau Règlement général de la Bourse Les réformes techniques Mars 1997 ➢ Le démarrage du Système de Cotation Electronique Novembre 1998 ➢ Le remplacement du Marché Officiel et du Marché des Cessions Directes par le Marché Central et le Marché de Blocs. [...]
[...] Cependant, pour rester dans la place boursière il faut respecter les conditions de séjour suivantes : Marché principal • Avoir un capital minimum de 50 millions dhs. • Avoir un minimum de titres en circulation. Marché développement • Le chiffre d'affaire du dernier exercice doit être au moins égal à 50 millions dhs • Avoir un minimum de titres en circulation Marché croissance • Avoir un minimum de titres en circulation Coûts d'une introduction Afin de s'introduire ou de séjourner dans la Bourse de Casablanca, l'entreprise devra verser à cette dernière des commissions. [...]
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