Rapport de stage : chargée de diffusion auprès d'un chanteur

Extraits

[...] On sent ce rapport de proximité qu'on essaie d'instaurer avec celui-ci. On retrouve ceci dans l'article cité, l'auteur nous parle d'une autre dimension qui serait « porteuse d'un changement profond et certainement capital : c'est la dimension ludique. De nombreux travaux et expériences récentes ont démontré l'importance du plaisir, de la stimulation, de l'interactivité dans la pédagogie ou la communication »[20]. La lettre d'Onezzime (serviteur de Philémon dans la Bible, surnom d'Anelise), n'est pas une simple information pour un concert, elle devient divertissante, au point, en le formulant de façon un peu exagérée, que l'on est presque impatient de recevoir la prochaine. [...]

[...] Etant aussi en licence de Sociologie, ceci a été très pratique car cela m'a permis de continuer à suivre mes cours. Cependant, ce travail, plutôt libre et agréable, ne s'est pas révélé sans difficultés. Le travail de démarchage relevant d'une organisation détaillée, j'ai dû appréhender les choses par moi-même mais aussi accepter de demander de l'aide à certains moments. Ce travail s'est vu entouré de diverses tâches annexes et d'autres participations qui sont venues compléter ce stage, notamment par rapport aux supports de communication, et aux techniques d'information via le réseau Internet. [...]

[...] Les artistes programmés sont des artistes moins demandés et donc, moins chers. Dans notre cas, le groupe n'ayant pas une notoriété assez conséquente, il nous reste le lien avec les professionnels. C'est là que mon travail de démarchage entre en jeu. Il faut déjà se faire connaître des structures et ensuite entretenir le lien, c'est-à-dire par divers procédés, d'abord en les relançant téléphoniquement, mais aussi par mail. Puis, en les tenant informés de notre avancée, ceci passe souvent par des invitations répétées aux concerts, le but étant de les faire venir. [...]

[...] Nous trouvons la solution dans l'ouvrage de Lawrence LESSIG, pour qui le commerce peut trouver une « liberté accrue » par Internet. C'est-à-dire, le public peut se servir gratuitement des données mises à disposition, mais il va pouvoir dorénavant acheter par le biais d'Internet, « Les biens communs du Net ont fait exploser des possibilités commerciales qui n'auraient pas existé autrement. Et cette explosion, compte tenu de l'architecture des télécommunications avant le Net, n'avait été prévue par personne »[12]. On va donc trouver une alternative en commercialisant les données par le biais du numérique. [...]

[...] Ici, c'est un groupe qui a une certaine longévité, qui s'est assez bien implanté dans le paysage musical lyonnais, qui a donc déjà un public, même si celui-ci peut encore être élargi. L'objectif présent est de se faire connaître un maximum par le biais des concerts afin de trouver de nouveaux investisseurs. D'où un travail soutenu de communication et de démarchage. L'activité : un réseau « éclaté » La volonté de se mettre en association a été portée par le manque de structure du groupe de musique. En effet, jusqu'alors c'était par exemple Philippe Durel qui chantait, qui écrivait, qui composait mais qui en plus se chargeait du démarchage. [...]