Rapport de stage de journalisme à L'Humanité

Extraits

[...] C / Le reportage de A à Z Préparation en amont Dès la première semaine de stage, un sujet particulièrement intéressant m'a été confié : il s'agissait d'un reportage sur le tournage d'un téléfilm réalisé pour France intitulé « Le Triporteur de Belleville » (diffusion prévue pour 2005). Une occasion unique de découvrir les coulisses du monde de l'audiovisuel et de se glisser derrière la caméra. Ajoutez à cela la possibilité de rencontrer et d'observer le travail d'acteurs talentueux : Romane Bohringer et Lorant Deutsch. [...]

[...] Avec une conclusion : on peut choisir de traiter l'information autrement, dignement. C'est donc avec plaisir que je retrouverais la rédaction de l'Humanité si l'occasion de retravailler au sein du journal se présentait, ce que j'espère vivement. [...]

[...] Ainsi, la gestion de mon temps était libre et j'ai pu avoir la confirmation que ce mode de travail est celui qui me convient. B / Un atout : la diversité des missions confiées Durant un mois, la rédaction m'a confié des missions régulières, avec un article à écrire pour chaque numéro hebdomadaire et plusieurs autres sujets pour le quotidien. L'avantage principal était de pouvoir traiter des sujets variés, tant au niveau des thèmes abordés ( du cinéma à la psychologie) que du type de travail journalistique. [...]

[...] Cette expérience a confirmé mon sentiment que le métier de journaliste est celui qui me convient et dans lequel je peux m'épanouir. En effet, le rythme de travail, la liberté d'organisation, la diversité des tâches confiées et des rencontres sont autant d'avantages offerts par la profession, qui correspondent à ma personnalité et à mes désirs. Pour autant j'ai conscience et j'ai pu constater par moi-même que les conditions de travail peuvent être très différentes d'une publication à l'autre. Les horaires de travail sont parfois lourds lorsque les évènements se précipitent et le journaliste n'est pas quelqu'un qui compte ses heures et qui jouit des avantages des horaires fixes. [...]

[...] Ces phases d'observation, extrêmement intéressantes, m'ont permis de découvrir le travail des acteurs et du réalisateur d'un point de vue privilégié, de ressentir une ambiance et d'examiner un fonctionnement que l'on ne peut que soupçonner lorsqu'on se trouve de l'autre côté de l'écran. Dans ce type de situation, le journaliste doit se faire le plus discret possible, tout en étant à l'affût des moindres détails et éléments qui illustreront son article. La patience est donc la principale qualité requise pour ce genre de reportage, assortie d'un bon sens de l'observation. [...]